Santé : Le projet de nouvelle loi sanitaire remis au gouvernement début de semaine prochaine

Publié par DK News le 17-11-2014, 18h29 | 35

Le projet de la nouvelle loi sanitaire sera remis au gouvernement début de la semaine prochaine, une fois tous les "amendements" et "compléments" nécessaires y seront apportés, a affirmé dimanche à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf.

"Le projet de la nouvelle loi sanitaire sera remis en début de semaine au niveau du Gouvernement après être définitivement finalisée au plus tard jeudi prochain. Nous avons estimé nécessaire de nous assurer que des amendements ou des compléments y seront encore apportés si cela s’avérera nécessaire", a précisé à l’APS le ministre, en marge des IVèmes Journées internationales pharmaceutiques, organisées par le Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (SNAPO). Tout en soutenant que la nouvelle loi est "exemplaire" et "consensuelle",

M. Boudiaf a ajouté lors de son intervention inaugurale à cette rencontre, que la finalité d’un tel projet demeure "l’intérêt" du malade, en rappelant les principes fondamentaux du système de santé algérien, à savoir, la gratuité, l’universalité et l’accès aux soins.

"Toutes les suggestions qui nous sont parvenues pour enrichir la nouvelle loi ont été prises en considération. Nous faisons en sorte que tous ceux qui activent dans le domaine de la santé s’y reconnaissent", a-t-il précisé, ajoutant que les partenaires sociaux ont été destinataires de la "première copie" du projet. Abordant le thème de la rencontre, le ministre a assuré la "détermination" des pouvoirs publics d’œuvrer pour faire de l’Algérie un "pôle d’excellence" en matière d’industrie pharmaceutique.

M. Boudiaf a, par ailleurs, relevé la "particularité" du métier de pharmacien, régi par des normes morales et juridiques "sans pareil", promettant la prise en charge des "droits" du pharmacien en même temps que la disponibilité du médicament.

Le président du SNAPO, Fayçal Abed, a émis, de son côté, le souhait que les pouvoirs publics "révisent" la vision qu’elles se font du métier de pharmacien, en améliorant notamment, l’environnement de travail de ce dernier de sorte à l’aider à "aller de l’avant".