La troisième phase du dialogue inter malien devra reprendre ce jeudi à Alger sous les auspices de l'Algérie représentée par son ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui tentera d'aplanir les divergences entre les différentes parties maliennes et avancer sur la voie de la paix et de la réconciliation.
Cette phase était rendue possible grâce aux avancées enregistrées au terme des deux précédents rounds, et à la lumière de la teneur des documents signés par les parties impliquées dans ce processus.
Cela a amené les pays africains contributeurs des troupes de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) à rendre hommage à l'Algérie pour sa médiation dans la recherche d'une solution à la crise malienne, soulignant la nécessité de mener à terme le processus d'Alger en vue de parvenir à un accord de paix global et définitif dans ce pays.
Condition sine qua non pour le rétablissement de la sécurité au Mali et dans la région, de même que pour la réalisation de l'objectif d'une lutte plus efficace contre le terrorisme et le crime transnational organisé.
La médiation algérienne, intervenue conformément aux directives du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, demeure le seul mécanisme à même de régler la crise malienne définitivement.
Pour cela, le gouvernement malien a tenu à saluer les efforts du président Bouteflika dans le règlement de la crise malienne, grâce à sa longue expérience dans la diplomatie, appelant toutes les composantes de la société malienne à se rassembler autour des efforts de l'Algérie pour mettre fin à la crise.
De son côté, la Minusma a appelé toutes les parties en conflit à la retenue pour réussir cette initiative et rétablir la stabilité dans le nord du Mali. La phase initiale du dialogue inter malien, qui avait eu lieu du 17 au 24 juillet à Alger, avait été couronnée par la signature de deux documents comportant la feuille de route pour les négociations dans le cadre du processus d'Alger et une déclaration de cessation des hostilités entre le gouvernement du Mali et six mouvements politico-militaires du nord de ce pays.
La deuxième phase s'était ouverte le 1er septembre avec la participation notamment des délégations du gouvernement malien et celles des six mouvements politico-militaires signataires de la feuille de route ainsi que des représentants de la société civile.