La situation épidémiologique des maladies transmissibles et non transmissibles dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, la carte sanitaire, le dépistage, la prise en charge médicale, chirurgicale et radio-thérapeutique du cancer, la médecine scolaire, la formation continue du personnel hospitalier et l’amélioration de l’accueil dans les structures sanitaires en particulier dans les services d’urgence sont autant de sujets qui ont suscité de nombreuses questions des journalistes et auxquelles Mme Zoughaïleche a répondu à cœur ouvert lors son passage au Forum.
Si les interrogations de l’assistance ont porté beaucoup plus sur les moyens mis en œuvre par les pouvoirs publics pour lutter contre l’évolution du cancer dans ladite wilaya, la DSP de BBA a quant à elle orienté son intervention vers l’amélioration du suivi et de la prise en charge sanitaire des citoyens, notamment ceux atteints de maladies chroniques.
Dans ce cadre, l’oratrice qui dit avoir accordé la priorité au traçage du profil sanitaire de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj a mis l’accent sur la consolidation de la coopération entre l’ensemble des centres de soins pour améliorer la qualité des prestations médicales fournies aux citoyens. «En plus d’avoir revu à la hausse le nombre de points de garde à 34, de façon que chaque malade puisse trouver un médecin ou un infirmier à toute heure de la journée, nous sommes en train d’élaborer un système d'entraide entre les établissements hospitaliers qui, espérons-le, nous permettra d’aboutir à une complémentarité entre les établissements de santé publics mais aussi privés», a souligné Mme Zoughaïleche.
Ajoutez à cela que BBA a été retenu par le ministère de la Santé comme wilaya pilote pour le lancement du projet de numérisation du dossier médical qui retracera dorénavant tout le parcours de soins des patients (diagnostics, actes chirurgicaux, comptes rendus d’hospitalisations, etc.). L’accès à ce fichier permettra aux professionnels de santé de partager rapidement les informations utiles à la coordination des soins du patient. «Le projet est en bonne voie, le réseau informatique est prêt, il ne reste plus qu’à se mettre d’accord sur les informations que doit contenir ce fichier et à initier les médecins à ce nouveau procédé pour que le projet soit officiellement opérationnel», a conclu la DSP de BBA.