75% des projets du précédent plan quinquennal non réalisés

Publié par DK News le 19-11-2014, 16h02 | 37

Le précédent plan quinquennal du ministère de la Culture accuse un retard de 75% dans la réalisation des infrastructures de base et desgrands projets, malgré la disponibilité d'un budget, a affirmé mardi la ministre de la culture, Nadia Labidi.

«Pour réaliser un bon démarrage, les services du ministère qui devaient d'abord procéder à l'évaluation des acquis du précédent plan quinquennal et à l'élaboration du bilan des infrastructures de base et des grands projets, ont constaté que seulement 25% du plan quinquennal ont été réalisés», a indiqué la ministre qui a pris ses fonctions en mai dernier, dans un entretien accordé au quotidien «Echourouk».

Cette réalité a contraint le secteur à «chercher les causes de ce retard, d'autant qu'il est nécessaire de présenter un bilan et de relancer les projets pouvant être finalisés, outre la disponibilité du budget consacré aux projets retardataires», a poursuivi la ministre.

A une question sur le débat qu'elle a engagé, durant le mois de ramadhan, avec les artistes et intellectuels, la ministre a indiqué que son secteur avait oeuvré à «l'ouverture d'un dialogue et d'un débat d'évaluation avec toutes les parties (...), lesquels a été sanctionné par la mise en place d'un plan d'action à long terme pour la réorganisation du secteur et la mise en place de nouvelles structures à même d'impliquer tous les acteurs dans les principaux rendez-vous culturels nationaux».

Mme Labidi a déclaré avoir été sollicitée pour l'ouverture d'un autre débat élargi à toutes les wilayas précisant que «le ministère a décidé de préparer prochainement une conférence nationale». Par ailleurs, la ministre a réaffirmé «son attachement aux cadres en poste, puisque le principal objectif de ces assises n'est pas de changer les responsables mais plutôt les visions et les idées».  

«Le ministère de la culture compte des cadres compétents jouissant d'une grande expérience dans la gestion», a affirmé la ministre, soulignant qu'«il faut parallèlement demander des comptes aux responsables et évaluer leur travail, ce qui constitue un point important à corriger au sein du ministère de la culture».