Présidentielle 2014- La machine électorale se met en place : Le gouvernement rassure sur la neutralité de l’administration

Publié par Walid B. le 20-01-2014, 20h29 | 69

Aux appréhensions soulevées par certains partis politiques quant au risque de voir l’administration influer sur le cours des événements lors de l’élection présidentielle du 17 avril prochain, le gouvernement a tenu, par la voix du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, à rassurer que le scrutin se déroulera dans « la neutralité totale et la transparence la plus absolue».

L’Administration s’est engagée ainsi à réunir toutes les conditions et mesures nécessaires pour la tenue de l’élection présidentielle dans les meilleures conditions possible. Belaïz a soutenu que l’Administration est tenue d’observer une «neutralité totale et absolue» lors de la prochaine présidentielle, souhaitant que cette échéance électorale se déroule dans un climat marqué par un « sens élevé des responsabilités et de patriotisme sincère».

D’autre part, M. Belaïz a appelé à donner l’opportunité à tous les candidats pour mener une compétition intègre à travers la présentation de programmes politiques, économiques, sociaux, et culturels qui reflèteront «avec sincérité les aspirations du peuple algérien». «Tous les chevaliers sans exception seront égaux lors de la campagne électorale», a-t-il affirmé, tout en soulignant la nécessité de mener cette campagne dans un climat de «concurrence honnête en laissant le peuple algérien souverain trancher et choisir, en toute liberté et transparence, l’homme qui devra diriger le pays». Ce sont là, on ne peut mieux, autant d’assurances qui donnent des garanties supplémentaires quant à la régularité du prochain rendez-vous électoral.

D’ailleurs, les candidats ayant déjà affiché leur intention de postuler à la magistrature suprême, ont commencé à retirer les formulaires de souscription de signatures individuelles du siège du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales.Cela dénote tout l’intérêt que suscite le scrutin du 17 avril, dont l’importance n’est plus à présenter pour l’avenir de l’Algérie. Le chef de l’Etat qui avait initié une série de réformes politiques en 2011, n’a, à aucun moment, renoncé à ses engagements et avait affirmé, à maintes occasion, que ce processus était «irréversible » et qu’il irait « jusqu’au bout». Le Président Bouteflika compte mener la bataille jusqu’au bout afin de concrétiser les promesses et les engagements qu’il avait donnés devant le peuple. D’aucuns pensent, à cet égard, que l’Algérie qui a initié de profondes réformes politiques, sociales et économiques, sous l’impulsion du Président  Abdelaziz Bouteflika, se doit de poursuivre ce processus irréversible et de le mener à terme.

Il s’agit, en fait, d’un long processus qui avait débuté par la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, laquelle a mis fin à une décennie de tragédie nationale ayant causé d’énormes préjudices au peuple algérien et à l’économie nationale.Aujourd’hui, tout cela n’est qu’un mauvais souvenir et l’Algérie a fini par retrouver la paix, la quiétude et la stabilité.Cela a fait dire à plusieurs partis politiques que la prochaine élection présidentielle constitue une étape importante pour l’avenir du pays.Les orientations données en ce sens par le chef de l’Etat visent, en premier lieu, à consolider la démocratie dans notre pays et  conforter les fondements de l’Etat de droit. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait exprimé son optimisme et sa conviction de voir les Algériens aller voter «la tête haute, dans la sérénité et la dignité» lors de cette élection. Et d’ajouter que le gouvernement et le Président de la République sont «sereins», dans la mesure où le peuple algérien sera «à la hauteur de l’évènement».

Pour le Premier ministre, quoi que l’on dise, l’Algérie est aujourd’hui «sur la bonne voie» et cela a été possible grâce à la politique de réconciliation prônée par le Président Abdelaziz Bouteflika.
Le Premier ministre a mis en avant les efforts déployés par le gouvernement, précisant que «beaucoup de choses ont été réalisées dans ce sens et nous avons atteint un niveau appréciable». «Nous devons poursuivre ces efforts et éviter tout retard susceptible de freiner cette dynamique de développement», a-t-il soutenu.

M. Sellal a réaffirmé, par la même occasion, la détermination de son gouvernement à poursuivre sur la même voie la réalisation des infrastructures de base, tout en consacrant le principe de la justice sociale.
L’Algérie demeure, dira-t-il, une «référence» en matière de stabilité et grâce à la solidité de ses institutions, elle est en mesure de mener le processus des réformes dans le clame et la sérénité. Cela a fait dire à de nombreux observateurs que les Algériens sont capables de déterminer leur avenir et d’être maîtres de leur destin à travers des élections libres et démocratiques. C’est un défi que les Algériens s’apprêtent à relever comme ils l’ont fait par le passé.