Beida Bordj (Sétif): Il assassine sa femme en la brulant vive, en faisant croire à un suicide

Publié par Azzedine Tiouri. le 22-11-2014, 19h20 | 177

Le weekend dernier a été tragique pour les habitants de la localité de Beida Bordj, située à une cinquantaine de km du chef lieu de wilaya Sétif, après l'annonce du meurtre d'une femme, âgée d'une quarantaine d'années, par son époux, qui l'a brulé vive.

Ce drame a jeté l'émoi et la consternation dans le village. Le mobile du crime n'est toujours pas connu, mais selon les premiers éléments de l'enquête, il s'est avéré que le mari en avait marre de son épouse, qu'il ne pouvait plus vivre avec, c'est ce qu'il aurait déclaré aux gendarmes.

Selon le commandement territorial de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Sétif, les faits remontent au weekend dernier, lorsque la brigade territoriale du même corps de la commune de Beida Bordj a été informée d'un meurtre d'une femme, Z.G, âgée de 40 ans, qui aurait été assassinée, puis brulée vive  par son époux, Z. K, âgé de 44 ans.

L'assassin aurait préparé et prémédité son crime en achetant 20 litres de carburant diésel et une pile de papier cartonné. Dès que son épouse s'est endormie, il l'arrosa de carburant et l'a recouverte de carton, avant d'y mettre le feu et de fermer la porte de la chambre à clé.

Afin de ne pas s'attirer les soupçons, il prit son fils sortit en toute vitesse de la maison donnant l'impression qu'il l'accompagnait à l'école. Une fois réveillée, la femme a commencé à crier. Un de ses enfants qui étaient dans une autre pièce est intervenu immédiatement en utilisant un sceau le croyant rempli d'eau, alors il était du carburant, ce qui raviva les flammes sur la femme.

Malgré toutes les tentatives de ses enfants et des voisins, utilisant tous les moyens pour éteindre les flammes, la mère de famille y succomba sur le coup à ses brulures. Les gendarmes sont intervenus à temps pour l'ouverture d'une enquête en soupçonnant le mari d'être à l'origine du crime, car il était en désaccord total avec son épouse. Ils se chamaillaient à longueur de journée.

Tout au début de son interrogatoire, Z.K a voulu par tous les moyens se disculper en faisant passer la mort de sa femme en suicide à cause de ses troubles psychiques et neurologiques. Confrontées à des preuves irréfutables présentées par les enquêteurs, le mis en cause a fini par avouer son meurtre, en déclarant que ''par son geste, il voulait se débarrasser d'elle, car il ne pouvait plus la supporter''.
Présenté devant le magistrat instructeur près le tribunal d'El Eulma, le mis en cause a été placé sous mandat de dépôt.