L'ANR salue l'initiative du FFS sur la conférence du conssensus national

Publié par DkNews le 22-11-2014, 19h25 | 38

Le Secrétaire général de L'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a affirmé samedi à Alger que son parti saluait l'initiative de la tenue d'une conférence du consensus national, proposée par le Front des Forces socialistes (FFS), qualifiant cette initiative de «démarche louable inspirée de la Proclamation du 1er Novembre 1954».

Dans une déclaration à la presse à l'issue de la conférence des présidents des bureaux de wilaya, M. Sahli a précisé que son parti, après concertation, était parvenu à une position en faveur de l'initiative du FFS, car reposant sur la Proclamation du 1er Novembre qui unit entre les Algériens.

Il a ajouté dans ce sens que le parti «a présenté durant la rencontre sa vision concernant certains référents et principes sur lesquels doit reposer l'initiative du consensus national».

Il s'agit, a-t-il précisé, «de se référer à la volonté du peuple, tel qu'énoncé dans la Proclamation du 1er Novembre, de faire prévaloir l'intérêt national sur l'intérêt individuel et partisan, de parachever la réalisation des objectifs de la Déclaration du 1er Novembre 1954 et de soutenir les réformes».

Le responsable a expliqué en outre que son parti soutenait l'initiative du FFS, «car elle repose sur le refus du monopole et de l'exclusion pour consacrer la participation des forces politiques et culturelles actives à la prise de décisions intéressant la société».

Par ailleurs, l'ANR a exprimé «son rejet de toute proposition relative à la période de transition, notamment l'organisation d'une élection présidentielle anticipée, tel que prôné par certaines formations politiques».

M. Sahli a réitéré le rejet par son parti à l'initiative de la Coordination pour les Libertés et la transition démocratique (CNLTD) qui repose sur «l'exclusion», faisant remarquer que sa formation «n'a pas été invitée à assister à la réunion de Zéralda».

S'agissant de la visite d'une délégation de l'UE à Alger, le secrétaire général de l'ANR a exprimé ses «inquiétudes» quant au «timing» et au contexte de cette visite, estimant qu'»il s'agit d'une ingérence dans les affaires internes du pays».

L'intervenant a d'autre part salué les actions diplomatiques entre Alger et Le Caire, la visite du président turc Recep Tayyip Erdogan en Algérie et la médiation algérienne pour la règlement de la crise malienne.