Agriculture: Le secteur de l'agriculture table sur un taux de croissance de 6 à 8% sur les cinq prochaines années

Publié par DK News le 23-11-2014, 19h56 | 23

Le secteur agricole prévoit un taux de croissance de 6 à 8% durant le quinquennat prochain (2015-2019) contre une moyenne de 13% réalisée durant les quatre dernières années, a indiqué dimanche le Secrétaire général du ministère de l'Agriculture et du Développement rural Fodhil Ferroukhi.

Le taux de croissance du secteur agricole devrait se situer entre 6 et 8% durant les cinq prochaines années, a indiqué M. Ferroukhi à la presse en marge du 9ème Salon international de l'Agriculture (Agro expo-Filaha) qui s'est clôturé dans l'après-midi.

Ces prévisions tiennent compte des conditions climatiques défavorables comme la sècheresse et qui pourraient peser sur la production céréalière notamment. Le secteur a enregistré une croissance moyenne de 13% au cours des quatre dernières années tirée notamment par une production céréalière record en 2009 (61,2 millions de quintaux) et une récolte excédentaire de pomme de terre particulièrement durant la campagne 2012/13.

"Ce taux de croissance (13%) traduit l'effort consenti par l'Etat pour redynamiser la production agricole notamment les filières stratégiques et booster l'investissement en mettant en place une panoplie de dispositifs d'aide et d'accompagnement des professionnels", a expliqué M. Ferroukhi.

Concernant la campagne 2013/14, le taux de croissance devrait enregistrer une légère baisse par rapport à la précédente en raison de la chute de la production céréalière, qui s'est établi à 34 millions de quintaux, en baisse de 30% comparativement à la saison précédente.

Lors de la campagne 2012/13 la production agricole a enregistré un taux de croissance de 9,8%. Mais, pour cette année, le recul de la production céréalière, du au manque de pluviométrie, va peser sur la croissance du secteur, a affirmé pour sa part Youcef Khoudja Redjam directeur de la régulation et du développement des productions au ministère sans donner plus de détails.

Ce responsable a souligné, par ailleurs, qu'il est encore tôt de parler d'un stress hydrique étant donné que la période des semis (pour les céréales) se poursuit jusqu'à la mi-janvier, alors que les autres productions sont menées en irrigué.