Ligue 1 de football/ ES Sétif- Saâdane : «Je suis toujours à mon poste, mais tout reste envisageable»

Publié par DK News le 21-01-2014, 16h23 | 44

Le directeur technique sportif (DTS) de l'Entente  de Sétif (Ligue 1 algérienne de football), Rabah Saâdane, a affirmé mardi qu'il  est toujours en poste, balayant du coup les informations qui ont fait état de  son départ. 

«Pour le moment, je suis toujours à mon poste en tant que DTS et conseiller  technique du président, mais tout reste envisageable. J'ai parlé d'un environnement  malsain et j'ai fait un audit sur la situation actuelle du club, mais je n'ai  pas déposé ma démission», a indiqué à l'APS l'ancien sélectionneur de l'équipe  nationale. 

Ayant signé un contrat qui court jusqu'à la fin de la saison, Saâdane  s'est dit «stupéfait» par la campagne de «déstabilisation» qui vise l'ESS.  «Il ne faut pas se voiler la face, le club traverse une période difficile,  notamment sur plan financier, mais je dis que certaines choses me dépassent.  Je déplore les manoeuvres déstabilisatrices qui ont créé un climat malsain,  mais je suis toujours là, et je continue à mener ma mission jusqu'à preuve du  contraire», a-t-il ajouté.

 Saâdane a précisé qu'il a rencontré hier lundi le président du club,  Hassan Hammar, pris à partie samedi dernier par une frange de supporters lors  du match face au CRB Ain Fakroun (1-0), pour mettre les points sur les i.  «Pas plus tard qu'hier j'ai rencontré Hammar, à qui j'ai exposé la  situation, tout en lui confirmant que je suis toujours à ses côtés, car sincèrement  j'ai trouvé en lui un homme de principes, et je ne compte pas le laisser seul  en ces moments difficiles», a souligné Saâdane. 

«J'appelle tous les amoureux du club à s'unir autour du club, Hammar  ne peut rien faire seul. La situation n'est pas alarmante, mais elle reste préoccupante.  L'équipe est deuxième en championnat et est toujours qualifiée en coupe d'Algérie»,  a-t-il précisé. 

Toutefois, l'ancien coach des Verts n'a pas écarté l'idée de quitter  son poste avant la fin de son contrat, évoquant à nouveau «un climat malsain  pour travailler».  «Nous sommes à la veille du mois de février, période très chargée pour  l'équipe, avec notamment le début de la Ligue des champions d'Afrique. Hammar  m'a chargé de préparer l'équipe, d'autant qu'elle sera scindée en deux, une  qui va jouer les matches championnat, et l'autre la ligue des champions. Après  cette période, je ne n'écarte pas l'idée de partir», a-t-il conclu.