Le programme d'appui à la politique sectorielle de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique «PAPS ERS», mis en oeuvre par l'Union européenne (UE) connaît une avancée «positive», ont relevé lundi à Alger, les représentants des deux partenaires.
«L'accompagnement de l'UE se passe bien et évolue à une vitesse de croisière. Nous sommes face à de nouvelles exigences qui nécessitent de nouvelles pratiques, dont celle de la qualité», a déclaré le directeur de la Post-graduation au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS), Abdelhakim Bentellis, à l'ouverture de la rencontre de «visibilité» organisé par les deux partenaires du projet afin d'en évaluer l'état d'avancement.
Le représentant de la tutelle s'est félicité, à ce propos, des résultats «concrets» obtenus jusque-là et concernant six axes principaux, à savoir notamment l'appui aux institutions, à la mise en £uvre du système Licence-magister-doctorat (LMD), au système d'information intégrée (SII), ainsi que le renforcement des ressources humaines et de l'école doctorale.
Le dernier aspect de cette coopération est le rapprochement entre l'université et l'entreprise ainsi que l'adéquation entre les formations et les débouchés d'employabilité, a-t-il explicité.
Plus concrètement, M.Bentellis a cité, entre autres réalisations, la mise en place d'une plate-forme technologique aux normes européennes à la faculté de médecine d'Alger. Une autre similaire est en cours de livraison au profit de l'université de Constantine et une troisième en voie d'installation à l'Université des Sciences et des Technologies Houari Boumédiene (Alger).
Le représentant de la Délégation de l'UE en Algérie, Bernard Seggara, a relevé, de son côté, de «nombreux résultats tangibles atteints» et informé de la généralisation des plates formes technologiques à d'autres établissements universitaires du pays.
Depuis la mis £uvre du «PAPS ESRS», plus de 1033 candidats ont été formés alors que 24 cadres «référents» viennent de bénéficier d'une formation à l'étranger, a informé, pour sa part, la directrice du programme, Fatiha Youcef Ettoumi.
S'inscrivant dans le cadre de la réforme et de la modernisation du secteur initiée par l'Etat depuis 2001, ledit programme a été lancé en juin 2010 et est devenu effectif en 2011. D'un montant global de 38,6 millions d'euros, l'UE y contribue avec 21,5 millions d'euros contre 17,1 millions d'euros pour la partie algérienne.
La période d'exécution du programme s'étale jusqu'à 2017 avec une phase d'intervention opérationnelle de l'UE qui s'achèvera en juin 2015. A ce jour, 19 établissements universitaires pilotes ont en bénéficié sur les 106 répartis à travers le territoire national.