Dopage lors de la CAN 2014 à Alger : Le contrôle anti-dopage se déroule normalement

Publié par S. Ben le 21-01-2014, 17h09 | 150

La commission médicale relevant du comité d’organisation du championnat d’Afrique des Nations de handball 2014, qui a débuté jeudi dernier à Alger et qui se poursuivra jusqu’au 25 du même mois en cours, se déroule le plus normalement du monde et ce, depuis vendredi dernier.

Ainsi, les premiers joueurs  à faire l’objet d’un test sont au nombre de quatre, comme prévu, et il s’agit des joueurs des sélections du Sénégal et de Libye qui ont disputé vendredi leur rencontre comptant pour la 2e journée (Groupe A) du tour préliminaire.Nabila Cherifi, chargé du contrôle anti-dopage, a, toutefois tenu à préciser que ces tests ne seront pas toutefois systématiques pour tous les matches de ce tour.

Ils concerneront quelques matches seulement. Par contre, « A partir des demi-finales les tests toucheront toutes les équipes et les joueurs qui seront tirés au sort pour subir les contrôles anti-dopages ». 
Une copie de l’opération test sera remise au concerné alors que le test proprement dit qui sera envoyé pour analyse au laboratoire spécialisé ne comportera qu’un numéro d’identification, car devant être logiquement anonyme d’une certaine manière.  Il est important qu’après l’opération test d’urine sera effectuée sur les joueurs concernés par tirage au sort à la mi-temps des matchs. Les joueurs tirés au sort ne seront qu’ils sont concernés qu’à l’issue de leurs matchs respectifs.

Les échantillons seront ensuite envoyés au laboratoire de contrôle anti-dopage en France où ils seront analysés pendant 5 à 7 jours avant l’annonce des résultats. En Algérie, il est utile de rappeler le travail effectué par le Dr M. Soltani, président de la Commission médicale (Comité olympique algérien-COA), intitulé « lutte contre le dopage : Expérience Algérienne » sur la période allant de 1996 à 2004. Ainsi et à propos du handball en Algérie, il précise que « lors de la Coupe d’Afrique des clubs de handball 1999, 10 tests ont été effectué par le laboratoire de Madrid au moment où des journées de sensibilisation sur les méfaits du dopage ont eu lieu entre 1997 et 1999.


Lors de la coupe d’Afrique des Nations de handball en 2000, 20 tests ont été effectué et toujours par le laboratoire de Madrid. Durant cette même année, 5 jours ont été consacrés à l’organisation d’un cours international sur le dopage avec 100 médecins à l’hôtel El Aurrassi (Alger). C’est ainsi qu’en conclusion il est donc tout à fait évident que combattre le dopage, c’est comme combattre la violence dans les stades : c'est-à-dire régulièrement car se sont des fléaux vraiment nuisibles aux citoyens voire mortels.

Le dopage pourrait engendrer des complications à long terme pour ce qui est des nouveaux produits dopants. D’où la nécessité d’une lutte antidopage rigoureuse impliquant les pouvoirs sportifs et politiques. Et la création d’une agence nationale de lutte antidopage s’avère une priorité pour ceux qui veulent vraiment réussir à vaincre ce fléau social.