Tizi-Ouzou : Grève de trois jours depuis hier à la direction du transport

Publié par K.N.A le 25-11-2014, 17h32 | 68

Les travailleurs de la direction des transports de la wilaya de Tizi-Ouzou sont en grève depuis hier mardi. Ce débrayage cyclique de trois jours se renouvellera, selon les représentants syndicaux, chaque mois jusqu'à la satisfaction de toutes les revendications.

Toujours selon le même document rendu public hier par les travailleurs, la décision d'aller à la grève été prise lors de la réunion du 16 novembre. Un préavis sera déposé selon les grévistes qui ne comptent pas s'arrêter à ces trois premiers jours.  

Hier, les représentants des travailleurs incombaient la responsabilité de ce débrayage à la tutelle qui n'aurait pas respecté l'accord conclus le 30 avril passé hormis le renouvellement de la commission paritaire a été effectué. Même celle-ci serait entachée d'irrégularités qu'elle a été installée sans l'observation des dispositions des articles 12, 13, 14, 15 et 18 du décret n° 84-10 du 14/01/1984, fixant la compétence, la composition, l'organisation et le fonctionnement de la commission paritaire.

Parmi les raisons de la colère figure en première position l'évolution des carrières des travailleurs qui ne répond guère à leurs attentes. Des entraves dressées à l'évolution légale des travailleurs en dépit de leurs anciennetés et de la disponibilité des postes budgétaires vacants au titre de l'exercice 2014 seraient derrière ces blocages. 

Le mouvement de grève trouve également son origine dans a publication d'une manière jugée illégale d'un avis de recrutement d'un administrateur sans l'adoption du PGRH 2014 et l'absence du poste budgétaire vacant. Sur un autre chapitre, les contestataires  font remarquer que le véhicule de service n'est pas exploité sainement.

Ils évoquent en cela la conduite du véhicule de service par une personne étrangère sans aucun statut. La directrice du secteur n'a pas échappé aux reproches. Les travailleurs  ont tenu à exprimer leur mécontentement du comportement jugé  despotique et méprisant de cette dernière à l'endroit du partenaire social et des travailleurs.