Sur le trajet Bejaia-Amizour, notamment à partir de l’entrée de la commune de Tala Hamza et encore sur plus de 500 mètres plus loin, les usagers de la route, véhiculés (ou à pied) se réjouissent de voir un spectacle de branle-bas de combat sur les bas côtés de la route, impliquant des dizaines d’ouvriers et divers engins et autres camions, certains portant des inscriptions en Chinois.
C’est une partie de l’impressionnant chantier de la pénétrante autoroutière Bouira(-Ahnif-)-Bejaia. A Boudjellil, l’entreprise chinoise CRCC a procédé au bitumage d’un tronçon d’une longueur de 200 m. Il s’agirait, selon le Directeur des Travaux publics, d’ « une planche d’essai dont le but est de vérifier la qualité des enrobés spécifiques devant répondre à des normes internationales ».
L’on apprend également, volet « oppositions », ces oppositions qui avaient quasiment paralysé le projet, que plus de 90 % d’entre celles-ci sont enfin définitivement levées, une solution tout à fait satisfaisante pour toutes les parties ayant été dégagée (Nous ne connaissons pas le nouveau prix du m2 consenti par les pouvoirs publics mais ce qui est sûr c’est que celui-ci a fini par agréer la plupart des propriétaires terriens ex-opposants.
(Pour rappel, nous savons qu’à Alger, dans le dossier des barrages devant alimenter la capitale, le Wali aurait déclaré que les familles refusant l’expropriation allaient bénéficier de 05 millions de centimes le mètre carré, ce qui a abouti à un accord entre ces familles et l’Etat).
Ce qui augure une meilleure cadence des travaux, déjà qu’actuellement le taux d’avancement satisfait pleinement. L’on fait savoir, à ce propos, qu’environ 50 km de route compris dans le cadre de ce projet sont d’ores et déjà terrassés. C’est gagné !