Les Bourses européennes terminent la semaine en légère hausse

Publié par DK News le 29-11-2014, 16h32 | 23

Les principales Bourses européennes ont effacé leurs pertes initiales vendredi en clôture après avoir été affectées dans la journée par le plongeon des valeurs de l'énergie, au lendemain de la décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de ne pas réduire sa production malgré la chute des cours du brut.

Parmi les grandes places européennes, Londres est la seule en baisse avec un  Footsie en recul très limité de 0,01 pc, conséquence essentiellement de la chute des valeurs de l'énergie. A Paris, l'indice CAC 40 a terminé en hausse de 0,18 pc à 4.390,18 points.

Le Dax allemand a gagné 0,06 pc, tandis que l'indice EuroStoxx 50 a pris 0,19 pc et le FTSEurofirst 300 0,03 pc. Sur l'ensemble de la semaine l'indice parisien a progressé de 0,99 pc.

La décision de l’OPEP de ne pas modifier sa production signifie que le cartel a renoncé, faute de consensus, à exercer son rôle de régulateur, estiment dans une note les analystes de la Société générale.

A la clôture en Europe, les grands indices boursiers américains étaient en légère hausse, entre 0,02 pc et 0,38 pc, les marchés étant relativement calmes pour une séance écourtée en raison du "Black Friday", jour suivant Thanksgiving et période qui donne le départ des fêtes de fin d'année outre-Atlantique.

L'indice sectoriel européen de l'énergie, qui réunit des géants tels que BP, Royal Dutch Shell et Total, a reculé de 20 pc sur les cinq derniers mois et a fini en baisse de 3,5 pc.

Aux valeurs, à Paris, Total abandonne 1,98 pc, signant la plus forte baisse du CAC, devant le parapétrolier Technip (-1,88 pc).Ailleurs en Europe, Statoil a plongé de 7,34 pc et Galp Energia de 5,77 pc.

Sur le marché des changes, le dollar s'est renforcé face à un panier de devises de référence (+0,80 pc), en réaction à la décision de l’OPEP qui a entraîné le recul de monnaies liées aux matières premières comme la couronne norvégienne, tombée à son niveau le plus bas depuis cinq ans face à l'euro.

Les rendements des obligations de la zone euro se sont maintenus près de leurs niveaux les plus bas, la baisse des prix de l'énergie pesant sur les prix à la consommation de l'ensemble de la zone et renforçant l'hypothèse de nouvelles mesures de soutien à la croissance de la Banque centrale européenne (BCE).