A partir de médéa : Mohamed Aïissa appelle à combattre toutes les formes d’extrémisme et de division

Publié par DK News le 29-11-2014, 18h48 | 28

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa a appelé, hier depuis Médéa, à lutter contre les germes de la violence et à combattre toutes les formes d’extrémisme et de division qui menaceraient l’intégrité et la cohésion de la société.

Il a mis l’accent sur la nécessité de puiser dans les valeurs morales et culturelles nationales pour faire barrage à ce phénomène.

"L’ampleur prise par le phénomène de la violence nous interpelle, aujourd’hui plus qu’avant, sur l’urgence de conjuguer tous nos efforts et notre énergie pour extirper les racines de ce fléau qui est en train de gangréner notre société et menace sa cohésion", a indiqué le ministre à l’ouverture d’une journée d’étude sur le phénomène de la violence dans la société algérienne, organisée à l’institut de droit de Médéa.

M. Aissa a estimé nécessaire de "bannir de notre comportement, toute action ou parole ou toute autre forme d’expression favorisant l’exclusion ou la marginalisation d’une catégorie de la société", insistant sur l’importance de privilégier le dialogue et la concertation ainsi que le discours "rassembleur" et "unificateur".

"Toute forme d’extrémisme, d’essence religieuse, politique, culturelle ou ethnique, doit être dénoncée et combattue par tous", a ajouté le ministre, affirmant que "la solution est à la portée de chacun d’entre nous", qu’il "nous est possible d’éradiquer ce phénomène, si nous parvenions à nous réconcilier avec les préceptes de notre religion et unir notre force".

"Le phénomène de la violence n’est pas du ressort d’une seule instance ou l’affaire des institutions de l’Etat, mais un devoir pour toutes les franges de la société", a encore indiqué M.Aïssa.

Plusieurs communications traitant du phénomène de la violence, ses origines et les facteurs contribuant à sa propagation à l’ensemble des couches de la société, ainsi que les multiples formes de violence qui sévissent au sein de la famille, dans la rue, les lieux publics ou dans les stades, ont été présentés par des universitaires et des représentants de la Sûreté et la Gendarmerie nationales.

Des ateliers ont été également mis sur pied afin de débattre de ce phénomène et sortir avec des recommandations ou des propositions susceptibles de l’endiguer.