25e JCC : Une fiction sur l'histoire du Nigeria projetée au premier jour de la compétition

Publié par DK News le 01-12-2014, 16h39 | 41

Le long-métrage de fiction "Half of a yellow sun" (la moitié d’un soleil jaune), relatant la construction de la République fédérale du Nigeria, du scénariste et réalisateur nigérian Biyi Bandela, a été présenté au public de Tunis.

Comme un témoignage des premières années de l’indépendance du Nigeria, début 1960, et des troubles qui ont secoué le pays à cette époque, ce film d’une durée de 101 mn a été projeté au premier jour de la compétition officielle des Journées cinématographiques de Carthage (Jcc) ouvertes samedi.

A travers le destin de deux jeunes s£urs qui entament leurs vies familiales dans différentes régions du pays et avec différents idéaux en tête, le réalisateur s’arrête, avec des images d’archives, sur quelques étapes marquantes de l’histoire du Nigeria comme les coups d’Etat, les représailles raciales, la sécession de la République du Biafra (dont l’emblème porte une moitié de soleil) en 1967, et la guerre du Biafra.

Même si l’histoire verse plus dans le drame social que dans le témoignage historique, le film restitue relativement la souffrance et l’atrocité causée par le racisme, la guerre et le déplacement des populations.

Inaugurées samedi, les 25e Jcc ont déjà insufflé une dynamique culturelle et une grande animation dans les principales artères de la capitale tunisienne qui accueillent des spectacles de rue nocturnes et un grand nombre de projections quotidiennement.

Six jeunes cinéastes algériens ont été sélectionnés en compétition officielle à cet évènement arabo-africain à savoir Lyes Salem avec ("El Wahrani"), Narimene Mari ("Loubia Hamra"), Anis Djaad ("Passage à niveau"), Karim  Moussaoui ("Les jours d’avant"), Abdennour Zahzah ("El oued el oued") et Karim Loualich et Tarek Sami ("Chantier A").

Le cinéma algérien est également représenté dans des sections parallèles de ce festival avec la projection de films comme "Barakat" de Djamila Sahraoui, "Esstouh" de Merzak Allouache, "Tarzan, Don Quichotte et nous" de Hassen Ferhani ou encore "Enemy way" de Rachid Bouchareb.

Avec une soixantaine de films en compétition internationale, une sélection tunisienne, des sections parallèles et des cycles hommages, les 25e Jcc se poursuivent à Tunis et dans six autres villes tunisiennes jusqu’au 6 décembre.