CACOBATPH : Plus de 21 milliards de dinars versés au titre de congé payé et chômage-intempéries en dix mois

Publié par DK News le 01-12-2014, 17h58 | 62

Plus de 21 milliards de dinars ont été versés par la Caisse nationale des congés payés et du chômage-intempéries des secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l'hydraulique (Cacobatph) durant les dix premiers mois de l'année 2014, pour indemniser les travailleurs du BTPH déclarés à la Caisse.

«Les dépenses consenties par la Cacobatph sous forme d'indemnisation dans le cadre des prestations au profit des travailleurs des secteurs du Btph déclarés à la Caisse, ont atteint 21,374 milliards DA recouvrés par les cotisations des entreprises affiliées à cette Caisse», a déclaré à l'APS le directeur général de la Caisse, Abdelmadjid Chekakri.

Il s'agit des prestations en matière de congés payés annuels et les indemnités servies au titre du chômage-intempéries, assurées par la Caisse, afin d'améliorer les conditions sociales des travailleurs exerçant dans le secteur du BTPH.

S'agissant des congés payés, la Cacobatph, placée sous la tutelle du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, a versé plus de 21 milliards de dinars durant les dix premiers mois de l'année en cours pour indemniser 947 505 travailleurs relevant des secteurs du Btph déclarés à la Caisse.
Ce droit au congé est déterminé en fonction de la période de travail effectuée dans une ou plusieurs entreprises appartenant à une activité professionnelle du Btph.

Dans ce contexte, le travailleur de ce secteur, et après avoir exercé 12 mois de travail cumulés, bénéficie d'une indemnité de congé qui lui est versée à partir du 1er juillet de chaque année. «L'entreprise cotise à longueur d'année à la Caisse pour le travailleur salarié déclaré, le cumul de ces cotisations permet à ce travailleur de bénéficier d'un congé calculé sur la durée du travail exercée par le salarié», a expliqué M. Chekakri.

A cet effet, le congé est considéré comme un élément de protection sociale et de préservation de la force de travail, a-t-il souligné. Concernant les prestations relatives aux chômage-intempéries, la Caisse a dépensé, durant la même période, plus de 309 millions de dinars pour indemniser 91 993 travailleurs du secteur du Btph en chômage-intempéries.

Il s'agit d'un chômage forcé et momentané des travailleurs par des arrêts de travail du Btph liés aux conditions climatiques. En cas d'intempéries faisant obstacle à la poursuite du travail sur les chantiers, les employeurs qui ne peuvent pas affecter leurs salariés à d'autres tâches, doivent leur verser une «indemnité chômage-intempéries».

Une baisse de 30% des travailleurs non déclarés

La Caisse nationale des congés payés et du chômage-intempéries des secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l'hydraulique (Cacobatph) a enregistré plus de 29 000 travailleurs du Btph non déclarés durant les 10 premiers mois de l'année 2014, soit une baisse de 30% par rapport à la même période de l'année 2013, a-t-on appris auprès de cette Caisse.

«Des visites inopinées ont été effectuées par des contrôleurs de la Caisse dans plusieurs entreprises durant les dix premiers mois de l'année 2014, ont permis d'identifier 29 235 travailleurs non déclarés dans les secteurs du Btph sur 215 633 effectifs contrôlés», a déclaré à l'APS le directeur général, de la Cacobatph, Abdelmadjid Chekakri.

Il a indiqué que la plupart des travailleurs non déclarés ont été récupérés et leur situation a été régularisée, afin qu'ils puissent bénéficier des prestations de cette Caisse relevant du système de sécurité sociale, notamment en ce qui concerne les congés payés et les indemnités servies au titre du chômage-intempéries.

L'opération de contrôle effectuée par les agents de la Caisse a concerné 16 583 entreprises à travers 8 485 chantiers. M. Chikakri a souligné, dans ce sens, que le travail de proximité de la Cacobatph, le système de déclaration à distance, nouvellement installé, et les caravanes de sensibilisation, notamment sur les droits des travailleurs, ont permis de diminuer le nombre des travailleurs non déclarés.

Il a ajouté que les entreprises qui ne respectent pas la législation du travail, sont dans l'«obligation de verser les cotisations de toute la période non déclarée, en plus des pénalités de majoration de retard, car la non déclaration est sanctionnée par la loi». Les dossiers de non déclaration sont soumis à l'inspection du travail, seule habilitée à les transmettre à la justice, a-t-il précisé.