
Le responsable à la communication du parti du FLN était injoignable : «Nous sommes en pleine campagne de mobilisation, plutôt d’actions pour préparer le parti et au-delà les forces populaires aux nouvelles étapes qui marqueront la vie nationale.»
Les conférences de la jeunesse et des femmes ont lieu chaque semaine dans une nouvelle wilaya, mais au niveau central, c’est le lancement, dès le 15 décembre de séminaires de formation des cadres et des militants : « Les formateurs seront les responsables du parti, les universitaires membres du FLN.
Le militant du parti du FLN est appelé à intervenir en connaissance de cause sur les sujets qui intéressent le parti et les populations. C’est un approfondissement des engagements sur la base de l’Histoire, notamment du parti du FLN, des questions les plus complexes pour armer les militants dans l’arène politique démocratique. »
L’œuvre constitutionnelle
S’agit-il des rencontres régionales des militants qu’animent Amar Saâdani ? « Ces rencontres sont importantes, bien sûr. Elles servent à maintenir la vigilance des responsables et des militants sur les véritables problèmes, sans esprit polémique. Nous sommes en ce moment concentrés sur la rencontre régionale du Centre ; elle pourrait se tenir à Alger ou Blida, peut-être samedi prochain.
L’attente primordiale du parti du FLN est de voir adoptée la nouvelle Constitution. Parce qu’elle est consensuelle, c’est-à-dire correspondant au développement de la conscience populaire nationale, aux aspirations les plus profondes de la société. »
M. Bouhadja estime que ce sera un «édifice juridique et institutionnel original, une contribution au droit. L’adoption prochaine sera le point d’orgue d’un travail fondateur qui lie dans un même ciment les caractères permanents du peuple algérien, ses aspirations au progrès et à la justice, aux libertés garantissant les droits humains fondamentaux.
Ce but, poursuivi par Président de la République, président d’honneur du parti du FLN, est l’œuvre de toute une vie : faire vivre la démocratie en scellant son devenir par une Constitution durable apportant stabilité et modernité, sécurité et droits civiques, culturels. » Saïd Bouhadja est convaincu que la Constitution sera un puissant facteur de mobilisation, un élan assuré vers l’avenir.