Touggourt -une manifestation et des interrogations: L'Algérie au-dessus de toute considération

Publié par Kamel Cherif le 01-12-2014, 19h40 | 115

Les événements ayant secoué la paisible localité de Nezla à Touggourt demeurent une grande énigme dans la meure où il y a eu deux morts lors d'une manifestation populaire . A Touggourt même, on s'est étonné du décès des deux personnes puisque nul ne s'attendait à ce qu'un banal mouvement de protestation finisse par faire deux morts.  

Il s'agit, selon toute vraisemblance, d'un complot fomenté pour frapper la stabilité du pays, sinon comment expliquer la campagne médiatique qui a été déclenchée pour ne pas dire orchestrée, juste après la mort des deux citoyens. 

Les commentaires des médias étrangers ayant suivi cet événement ne cessaient pas d'évoquer la stabilité de l'Algérie, allant jusqu'à politiser de simples revendications d'ordre social. Ces mêmes médias sont allés jusqu'à se féliciter de l'Algérie qui rejoint les pays ayant connu ce qui est fallacieusement appelé « printemps arabe».

Les commentaires de ces médias font ressortir que l'on ne pardonne pas à l'Algérie d'avoir su éviter «le printemps arabe», dans la mesure où ils sont allés vite en besogne et n'ont pas hésité à comparer les émeutes de Nezla à ce qui se produisait en Syrie.

Pis encore, certaines connotations et supputations ont touché les institutions de l'Etat jusqu'à franchir la ligne rouge !Des brebis galeuses ne s'empêchent pas d'exploiter la moindre brèche pour s'attaquer aux symboles de l'Etat algérien et à sa souveraineté.

Il faut relever aussi que des manifestations autrement plus violentes et qui avaient duré plusieurs jours, n'avaient pas fait autant de victimes. Des villes du Sud avaient connu ces derniers temps des mouvements de protestation, notamment à Ouargla, Béchar, Tamanrasset et Laghouat sans qu'il y ait de victimes. 

Pour ce qui est de Touggourt, il est donc à se demander sur les motifs du blocage concernant l'attribution de terrains dans une région connue pour son étendue et sa grande superficie.
Autrement dit, le foncier dans le Sud ne pose pas problème et le retard d'attribution des terrains ayant provoqué cette manifestation demeure incompréhensible, ce qui explique les mesures coercitives prises par le ministère de l'Intérieur à l'encontre des responsables locaux.

Toutefois, il s'avère que les régions du Sud restent des lieux de prédilection des semeurs de troubles pour se hasarder d'attenter à la stabilité du pays. Des événements de Ghardaïa en passant par ceux de Tiguentourine et toutes les villes et localités du Sud, il ressort que ces régions sont, à chaque fois, exploitées pour déstabiliser le pays.

En termes plus clairs, tous les ingrédients d'un complot dirigé contre l'Algérie sont réunis. Mais la vigilance des populations du Sud et de tout le peuple algérien, épris de stabilité et de quiétude, a déjoué toutes les frappes ayant ciblé le pays.