La présidente de l'Organisation nationale pour la promotion de la culture de la paix (ONPCP), Fatima Bousbaâ, a appelé, mercredi depuis la wilaya d’El-Oued, les jeunes du Sud à faire prévaloir la voie du dialogue dans l’exposition de leurs préoccupations.
Dans une déclaration à l’APS, à l’issue d’une rencontre avec la société civile de la commune de Djamaâ (El-Oued), elle a indiqué que «le dialogue et le langage apaisé» constituent les seules voies à même de permettre de trouver des solutions «radicales» aux problèmes cumulés dont souffrent les habitants des régions du Sud.
La présidente de l’ONPCP a invité les élus, présidents et membres des Assemblées populaires communales, en tant que cellule de base de l’édifice de l’administration, à ouvrir des canaux d’une communication «sincère et transparente» avec le citoyen, soulignant, à ce propos, la nécessité pour l’élu d’aller à la rencontre du citoyen, dans les quartiers et les villages, pour prendre la pleine mesure de ses attentes, que ce soit au plan social qu’en matière de développement.
La présidente de l’ONPCP a situé cette rencontre dans le cadre d’une tournée menée actuellement dans plusieurs wilayas du Sud pour s’enquérir de près des principaux problèmes auxquels sont confrontés les habitants de ces régions et les soulever aux instances centrales, dans une initiative visant à contribuer à leur règlement.
Auparavant, elle avait rencontré, dans la commune de Nezla, daïra de Touggourt (Ouargla), qui a vécu récemment de douloureux évènements, un groupe de jeunes mécontents auxquels elle a lancé un appel à opter au dialogue afin de faire entendre leurs doléances.