Présidentielle 2014: Intenses préparatifs

Publié par Boualem Branki le 22-01-2014, 21h24 | 38

L'élection présidentielle de 2014 est actuellement minutieusement préparée par les institutions nationales concernées, dont le ministère de l'Intérieur qui s'attelle à mettre en place l'ensemble des ingrédients législatifs et réglementaires de ce scrutin. 


Les partis politiques sont également étroitement imbriqués dans ce processus avec la désignation de leurs candidats, outre les listes des indépendants avec de gros calibre à l'affiche, c'est-à-dire des personnalités politiques algériennes de premier rang. Une bataille politique qui s'annonce saine et à la mesure de l'événement, et que les pouvoirs publics veulent organiser dans la plus parfaite des organisations. 
Ainsi, les commissions chargées de ces élections sont installées les unes après les autres, dans un mouvement qui répond à la loi organique relative à ces élections.

C'est ainsi que les membres de cette commission nationale de supervision de cette élection présidentielle seront installés aujourd'hui jeudi lors d'une cérémonie au Palais des nations (Club des Pins, Alger).
Cette commission de supervision de l'élection présidentielle du 17 avril 2014, a été créée par la loi organique 12-01 du 12 janvier 2012 relative au régime électoral, notamment son article 168, alors que l'organisation et le fonctionnement de celle-ci ont été fixés par le décret présidentiel 12-68 du 11 février 2012.

Un nombre de 362 magistrats de la Cour suprême, du Conseil d'Etat, des Cours et tribunaux ont été désignés conformément au décret présidentiel 14-09 du 17 janvier 2014, note le communiqué, ajoutant que le pourcentage de la représentation féminine dans cette commission est de l'ordre de 30%. 
La mise en place de cette commission participe, par ailleurs, de la volonté des autorités algériennes de garantir autant l'équité et la transparence à ce scrutin que les meilleures conditions de vote aux électeurs. Un gage pour que cette consultation populaire soit un succès de plus sur le front du renforcement de la démocratie et la bonne gouvernance, et même l'alternance au pouvoir. 


Cette élection s'insère également sur le plan politique dans le cadre du renforcement de la réconciliation nationale et cristallise superbement la victoire remportée sur le front de la paix civile et la concorde nationale, deux objectifs tracés et appliqués par le Président Bouteflika. D'autant que sur le front économique et social, le Premier ministre Abdelmalek Sellal poursuit comme un métronome son programme de visites de travail à travers les wilayas du pays pour s'enquérir de la situation des projets de développement local réalisés ou en cours dans le cadre du programme du Président Bouteflika.

C'est dire que l'échéance de l'élection présidentielle, si elle est préparée le plus normalement du monde et selon le calendrier prévu par la loi électorale, notamment l'installation et la désignation des membres des commissions chargées de cette élection, dont celles de supervision et de surveillance des élections, n'empêche pas pour autant le gouvernement de fonctionner et travailler sur les dossiers économiques et sociaux, et faire avancer les programmes et les échéances économiques que s'est tracé le gouvernement. 
Un fait est patent: l'activité économique et sociale du pays fonctionne normalement, et la préparation de l'élection présidentielle est un événement politique majeur qui renforce la puissance des institutions de l'Etat algérien.