La formation continue des médecins spécialistes cheval de bataille du SNPSSP

Publié par DK News le 07-12-2014, 18h34 | 1134

La formation continue des médecins spécialistes constitue "le cheval de bataille" du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), a indiqué, hier à Aïn Témouchent, son président.

Cette formation continue, programmée régulièrement par le syndicat, vise l’amélioration régulière des connaissances des médecins spécialistes et, par conséquent, celle de la prise en charge des malades, a précisé le Docteur Mohamed Yousfi, en marge des 9es journées médico-chirurgicales, ouvertes samedi à l’hôpital "Dr Benzerdjeb".

"Notre syndicat a un rôle sutout constructif et de formation de nos adhérents du secteur public et du secteur privé", a-t-il ajouté. Ces 9èmes journées nationales ont été organisées, par le SNPSSP, dans le cadre des cycles de formation continue des médecins, au plan régional, à l’instar de celle tenue à Aïn Témouchent en décembre 2012, et national, selon le président du syndicat.

Tout en rappelant que le syndicat vient d’organiser des journées régionales à Khenchela, en novembre, le premier responsable du SNPSSP a indiqué que cette rencontre d’actualisation des connaissances et de mise à jour des consensus de prise en charge des malades, regroupe pas moins d’une centaine de participants des secteurs public et privé de plusieurs wilayas du pays.

Ces 9es journées médico-chirurgicales se sont penchées sur cinq thèmes liés aux différents types de complications des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et leurs pronostics et prise en charge, les hépatopathies virales (maladies du foie), en particulier l’hépatite B et C et la prise en charge en milieu hospitalier.

Les maladies de la prostate et les accidents traumatiques liés au sport ont été les autres sujets débattus par les participants qui ont mis l’accentsur "le caractère urgent de prise en charge de la prostate, qui enregistre, selon les statistiques de 2014, pas moins d’un million et demi (1,5 million) de cas en Algérie.

Ces derniers sont décelés par les centres de dépistage volontaires, a-t-on rappelé.
Enfin, les participants se sont intéressés aux infections uro-génitales et leur impact sur la stérilité. A cette occasion, pas moins de trente communications ont été présentées par des spécialistes.