Rush sur les postes de stadiers

Publié par DK News le 08-12-2014, 16h59 | 33

Une longue file de jeunes vêtus en costume, attendaient, à l'intérieur du complexe sportif Moulay-Abdellah de Rabat, dans l'espoir de décrocher le «fameux» badge de stadiers à l'occasion de la Coupe du monde des clubs de football qui débutera mercredi au Maroc.

Tout ce beau monde s'est déplacé vers cette enceinte sportive, avec l'ambition de s'offrir un poste de travail l'espace d'une compétition de football qui se poursuivra jusqu'au 20 décembre. En ces temps de crise économique prévalant au Maroc et un peu partout dans le monde, trouver un poste de travail pour un jeune n'est pas une sinécure.

Mettre à profit cet évènement sportif pour gagner quelques sou, est donc le leitmotiv de plusieurs dizaines de jeunes venus de différentes régions du pays. Certains d'entre eux sont sur place à Rabat depuis plusieurs jours dans l'espoir d'être retenu pour ce boulot de stadier.

«Il ne faut pas croire qu'il est facile pour nous de s'adjuger le précieux sésame. L'on doit passer par trois étapes de sélection. Personnellement, j'ai eu la chance de travailler comme stadier lors de la précédente finale de la coupe du trône, ça m'a permis de gagner en expérience et aussi de l'argent», confie à l'APS, Noureddine, un trentenaire qui attend son tour pour se faire photographier et se voir délivrer son accréditation.

Pas encore fixés sur leurs indemnités financières

Le suspense reste toutefois entier pour ces jeunes candidats au poste de stadiers à propos des indemnités financières qu'ils devraient toucher à la fin du tournoi. Evidemment, ils souhaitent qu'ils soient bien rémunérés, même si à l'arrivée ils sont tous prêts à accepter tout ce que les organisateurs vont leur offrir.

«Pour l'heure, nous ne connaissons rien à propos de la somme d'argent que l'on va nous donner à l'issue de la compétition, mais tout ce qui nous sera réservé sera bon pour nous. Cette belle opportunité nous est tombé du ciel», se réjouit pour sa part Zaki, 29 ans, sans travail depuis cinq ans.

Comme la demande pour le poste de stadier est énorme, «tous ceux qui seront retenus pour surveiller les spectateurs dans les gradins doivent s'estimer très heureux», enchaîne de son côté Omar, qui ne parait pas très  ''gourmand'', et dit se contenter de ce que l'on va lui offrir.

«Le plus important est d'être casé, ne serait-ce que pour une courte durée», dit-il. Lundi, et à 48 heures du coup d'envoi de la compétition, les stadiers déjà engagés, assistent encore à des cours de «recyclage», histoire de recevoir les dernières consignes avant d'entrer dans le vif du sujet.