Les participants à un séminaire maghrébin sur ‘‘la société civile et la citoyenneté dans le Maghreb arabe’’ ouvert mardi à Souk Ahras ont appelé à ‘‘l’ouverture d’un débat de fond autour du développement et la société civile dans les pays du Maghreb et du monde arabe’’.
Ce débat ‘‘exige l’examen de la question identitaire et la reformulation des notions de l’Etat et de la société civile qui doivent tenir compte de la structure socioculturelle et historique de la société arabe ainsi que des expériences occidentales’’, a estimé Tayeb Saïd, de l’université de Souk Ahras.
"L’homme tient une place centrale dans la notion de développement participatif, à travers une implication effective dans le processus de développement durable", a souligné cet universitaire. M. Torki Aroussia, de l’université de Sfax (Tunisie), a plaidé quant à lui pour "une citoyenneté consciente et responsable", associant la société civile à la prise de décision sur les questions majeures, en temps réel.
Des chercheurs de plusieurs universités nationales (Batna, Sétif, Biskra, El Oued, Annaba, Alger, Blida et Mostaganem) ainsi que de Tunisie et du Maroc prennent part à ce séminaire de deux jours initié par la faculté des sciences sociales et humaines et le laboratoire ‘‘la jeunesse et les problèmes sociaux’’.