Aïn Nâadja: Il tue sa femme pour l’argent

Publié par A.Ferrag le 24-01-2014, 17h23 | 264

En janvier 2014, la cour criminelle d’Alger a eu à examiner un cas d’homicide. Le prévenu, Nabil 45 ans, a eu à répondre de l’assassinat de sa femme.

Malika 43 ans, femme de ménage met au monde trois enfants, son mari Nabil ne sait rien faire de ses dix doigts. Il n’arrête pas de demander et de redemander de l’argent à sa femme, Malika, qui connaît bien la chanson qu’elle a si souvent entendue, oppose un niet catégorique.

Pour l’argent facile, son mari a perdu la tête et commet le crime le plus crapuleux qui soit. 
Le jour du crime, il est revenu à la maison, il a réitéré sa demande d’argent, mais sa femme n’a pas cédé, alors, dans un moment de folie, il se saisit d’une hache et lui assène plusieurs coups, s’étant assuré de sa mort, il ouvre le coffre, rafle tous les bijoux et l’argent.

Le criminel s’enfuit, sa femme gît dans une mare de sang ! Les policiers arrivent et quadrillent la maison. On évacue le corps vers la morgue.Quelques jours plus tard, une judicieuse enquête permet de procéder à l’arrestation de l’auteur présumé du crime. Ce dernier ne nie pas les faits retenus contre lui.

Nabil comparaît une année plus tard, le mois de janvier 2014. Il va entrer dans cette salle du tribunal d’Alger,  il est coupable de meurtre. Il reconnaît les faits retenus contre lui en déclarant :                                                         - Je regrette beaucoup mon geste, je ne savais pas ce que je faisais. Je ne voulais pas la tuer, monsieur le président ! 

-C’est pour cela que vous l’avez abandonnée. 

Le juge rappelle au prévenu la gravité de son geste. Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public demande que la plus lourde peine soit infligée à l’accusé : «Je requiers la peine capitale».
L’avocat de la défense sollicite la clémence de la cour. Il demande les circonstances atténuantes en faveur de son mandant.

A la fin des délibérations, Nabil est condamné à vingt ans de réclusion criminelle pour homicide volontaire, conformément aux articles 254 et 255 du code pénal.