La Ligue Nationale des Etudiants Algériens (LNEA) : célèbre le 11 décembre « L'histoire de nos chouhadas, c'est l'histoire de notre existence »

Publié par Salim Ben le 12-12-2014, 16h44 | 298

« Les manifestations du 11 décembre constituaient une première pour les masses algériennes qui étaient descendues dans la rue, pour non pas frapper mais montrer au général De Gaulle d'abord, à l'opinion mondiale ensuite, leur volonté de se libérer et leur plein accord pour la naissance d'une République algérienne ».

Ce qu'a déclaré le moudjahid Rabah Lamri, lors d'une conférence a l'université Djilali Bounaama à Khemis Miliana.

Effectivement la LNEA a organisé une grande journée au niveau de l'amphi de l' université de Khemis Miliana, en collaboration avec l'association des activités des jeunes et le club de l'histoire de si M'hamed Bougara, en présence de plusieurs moudjahidines de la wilaya IV historiques, Rabah Lamri, Hadj Bouguadoum, Kadouri, Rais Abdelkader, Bougharga Zoubir et Benali Abdelkader, et les responsables de l'APC de Khemis Miliana.

Des témoignages des moudjahidines indiquent que ces manifestations étaient une réponse à la politique proposée par le général De Gaulle. Pour Rabah Lamri « Le 11 décembre 1960, les Algériens organisèrent une manifestation pacifique pour réaffirmer le principe de l'autodétermination du peuple algérien contre la politique du général De Gaulle qui a prôné la politique de la « paix des braves » pour récupérer la révolution et isoler les combattants du peuple ».

« Cette politique vise dans sa profondeur le maintien de l'Algérie comme étant une partie de la France dans le cadre de l'idée de l'Algérie algérienne d'une part et contre la position des colons français qui cultivaient le rêve de l'Algérie française.

Néanmoins, ayant atteint un degré élevé de maturité et de patriotisme, ces braves manifestants algériens ont su répondre à la politique du général De Gaulle. » « D'ailleurs, c'est grâce au colonel Bougara et beaucoup de braves combattants qu'une culture de l'Independence a été installée chez les combattants ».

Deux professeurs historiens ont animé cette conférence, en l'occurrence le docteur Alam Malika et le professeur Guedoumi, qui ont insisté sur l'importance de l'écriture de l'histoire et l'enregistrement des témoignages de ces moudjahidines. « Un peuple sans histoire, c'est un peuple sans avenir assurent t-ils.  

A la cité universitaires des filles d'El Wiam, le directeur de la cité, Mr Zine Mourad a organisé une petite fête, qui a été animée par les élèves du club de l'histoire Si M'hamed Bougara et les élèves du CEM Sidi Lakhdar qui ont présenté des pièces théâtrales et des chants variés sur cet évènement, en présence du maire de la ville Mr Fezir Mohamed et le président de l'association des acticités des jeunes. Ainsi qu'une conférence a eu lieu discouru par le moudjahid Lamri Rabah.