L’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, a indiqué mercredi à Annaba que des investissements français étaient projetés dans la région d’Annaba dans le cadre de la coopération économique entre les deux pays.
Animant une conférence de presse au siège de l’institut culturel français d’Annaba dans le cadre d’une tournée dans l’Est du pays, M. Emié a précisé que les investissements projetés, "visant à consolider le partenariat et à renforcer la confiance entre opérateurs algériens et français", concerneront les secteurs du bâtiment, des transports, de l’environnement et de l’industrie.
Ces investissements projetés donneront notamment lieu, a-t-il précisé, à la réalisation d’une unité de construction en préfabriqué d’une capacité de 1.000 habitations par an et le lancement d’un projet de traitement des eaux usées.
Ces projets traduisent, selon le chef de la mission diplomatique française en Algérie, "la ferme volonté des deux pays de consolider les rapports de coopération et de partenariat" qui donneront lieu, a-t-il affirmé, à une "importante réunion" du comité d’affaires algéro-français, le printemps prochain à Annaba.
Cette volonté, a ajouté M. Emié, se concrétisera également à travers un accompagnement technique devant être assuré par des opérateurs français au bénéfice des PME activant dans la région d’Annaba.
Dans ses réponses aux questions des journalistes, le diplomate français a passé en revue les programmes tracés pour renforcer la coopération dans les domaines de l’éducation et de la culture.
Relevant que l’institut culturel français d’Annaba enregistre à lui seul plus de 2.000 inscrits pour les cours de langue française. Il a ajouté, dans ce contexte, que le projet d’ouvrir un établissement d’enseignement du français à Annaba est "toujours envisagé".
M. Emié a également mis l’accent sur l’importance stratégique des programmes de jumelage entre les villes des deux pays, à l’exemple de ceux liant Saint-Etienne et Dunkerque à Annaba.
L’ambassadeur de France en Algérie devait également rencontrer des opérateurs économiques pour examiner les opportunités de partenariat, puis visiter la basilique de Saint-Augustin, avant d’inspecter le siège du consulat français à Annaba qui a délivré, en 2013, 75.000 visas d’entrée dans les pays de l’espace Schengen, soit une hausse de 35 % par rapport aux deux années précédentes.