
Le ministre libanais des Affaires sociales Rachid Derbas a appelé samedi au retour des Syriens déplacés dans des zones sûres dans leur pays.
Dans un entretien à la radio "Voix du Liban", M. Derbas a révélé que le coût pour le retour des Syriens déplacés vers des zones sûres en Syrie coûterait moins que de les transférer vers d'autres pays.
Il a expliqué que c'était une question qui devrait être mise en œuvre sous l'égide officielle de la Syrie et avec l'aide internationale et celle du Liban.
Le représentant libanais a assuré que le gouvernement était prêt à coordonner cette question avec les autorités syriennes, tout en soulignant que "toute coordination politique entre les deux gouvernements plongerait le Liban dans des problèmes inutiles".
M. Derbas s'est engagé à concevoir "un plan complet dans les vingt-quatre heures s'il y a une vraie volonté syrienne pour le retour des déplacés dans des zones sûres en Syrie".
Il a rappelé que "du fait de ces déplacés, le Liban a perdu près de 500000 touristes qui avaient l'habitude de venir par la route via la Syrie, la croissance économique est passée de 8% à 1,5% et les infrastructures prévues pour durer 15 ans sont usés au bout de 2 ans, sans mentionner la charge démographique et éducationnelle".
Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, le Liban accueille plus de 1,2 million de Syriens déplacés, ce qui représente un tiers de sa population.