Deux soldats de l'armée camerounaise ont été tués et cinq autres blessés par une mine antipersonnel posée par les éléments du groupe armé extrémiste Boko Haram dans le nord du pays, a-t-on indiqué dimanche d'une source sécuritaire.
Les deux militaires tués, un sergent et un caporal du Bataillon d'intervention motorisée (BIM), et leurs camarades blessés du même corps menaient une patrouille à Achigachia, une localité de la région de l'Extrême-Nord frontalière du Nigeria où le Cameroun déploie depuis plusieurs mois quelque 6.000 hommes pour tenter d' enrayer la menace Boko Haram, a rapporté cette source.
«Les corps des victimes et les blessés ont été transportés à l' hôpital militaire de Maroua (principale ville de l'Extrême-Nord) où les survivants, dont les vies ne sont pas en danger, reçoivent des soins», a-t-elle précisé. Ce n'est pas le premier incident du genre déclaré dans les rangs des forces de défense et de sécurité camerounaises.
Deux autres soldats du Bataillon d'intervention rapide (BIR) avaient aussi péri dans les mêmes circonstances en octobre ayant par ailleurs enregistré trois blessés. Des civils se comptent également parmi les victimes de ces engins.