Installation du comité intersectoriel d’aménagement et de développement des zones frontalières

Publié par DK News le 15-12-2014, 19h50 | 57

Un comité intersectoriel de suivi, chargé de l’approbation des études d’aménagement et de développement des zones frontalières, a été installé, lundi à Alger, par la ministre de l'Aménagement du territoire et de l'environnement, Dalila Boudjemaâ.

Ces études s’inscrivent dans le cadre de la mise en £uvre de la politique nationale d’aménagement du territoire, à travers le schéma national d'aménagement du territoire (SNAT-2030).Selon Mme Boudjemaâ, 12 wilayas représentant les zones frontalières sont concernées par ces études, relevant le «grand intérêt qu’accorde le gouvernement à ces zones, du fait de leur situation géographique et de leurs potentialités de développement économique».

La ministre a qualifié le développement et l’aménagement de ces zones de «défi» à relever, dans le but de les «désenclaver et de sédentariser les populations autochtones», soulignant la «nécessité» de leur permettre de bénéficier des services et équipements de l’Etat.

L’objectif fixé à travers ces études, consiste à «résorber ou prévenir les phénomènes d’exclusion en adaptant les instruments de la politique d’équité territoriale aux besoins et aux capacités de ces territoires», a expliqué Mme Boudjemaâ, ajoutant que l’habitat et les équipements de base, l’accès aux services et les équipements, ainsi que le développement et la diversification de bases productives propres, «constituent les champs d’intervention privilégiés».

Pour la ministre, «l’enjeu est de créer l’attractivité de ces espaces dans le but de permettre à leurs populations d’y vivre».

En ce sens, ces études constituent pour les zones frontalières une «opportunité à la correction des déséquilibres territoriaux qui les caractérisent» et visent également à «réduire, voire écarter les tendances négatives décelées».

Il s'agit, en outre, de «trouver des solutions de rééquilibrage, aussi bien dans un cadre national que par d’éventuelles politiques coordonnées d’aménagement avec les pays frontaliers dans l’espace maghrébin et avec les pays du sud de l’Afrique subsaharienne», a précisé Mme Boudjemaâ.

«Le renforcement et le développement économique, social et culturel des zones frontalières, zones potentiellement sensibles, doit avoir comme objectif principal de structurer leurs capacités de développement endogène et de surmonter leurs handicaps structurels engendrés par leur situation, parfois périphérique, sur le territoire national et par les effets induits de leur position géographique afin de renforcer la cohésion du territoire national», a-t-elle expliqué.