Hadj 2015 : les réservations pour l'hébergement se feront par Internet

Publié par DK News le 15-12-2014, 19h51 | 115

Les réservations pour l'hébergement des hadjis durant la prochaine saison du hadj se feront désormais par Internet, a annoncé lundi à Alger le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa.

La prochaine saison du hadj sera totalement "différente de la précédente en termes d'organisation", a précisé le ministre dans une déclaration à la presse en marge d'une rencontre nationale des morchidates autour de "la violence au sein de la famille".

Pour ce faire, M. Aïssa a fait savoir que "les réservations pour l'hébergement des hadjis se feront par Internet, ce qui permettra au hadji de connaître son lieu de résidence et même l'étage ou se situe sa chambre".

Selon le ministre, ce procédé de réservation devrait garantir une saison du hadj "propre". Il a souligné que les démarches relatives à la prochaine saison du hadj seront annoncées lors d'une conférence de presse après la désignation du nouveau directeur général de l'Office national du hadj et de la omra (ONHO).

Pour ce qui est de la présentation du rapport final de la saison du hadj 2014, le ministre a affirmé qu'elle sera inscrite à l'ordre du jour du prochain conseil interministériel prévu dans quelques semaines.

Il a imputé le retard accusé dans la publication du rapport à la vacance du poste de directeur général de l'ONHO.L'opération d'évaluation de la saison du hadj 2014 se fera après la désignation du nouveau DG de l'ONHO, a précisé le ministre selon lequel le rapport traité dernièrement par les médias était un "rapport préliminaire".

Pour M. Aïssa, le limogeage du DG de l'ONHO, Cheikh Berbara -rapporté récemment par certains médias- est intervenu sur instruction du président de la République.S'agissant des logements de fonction des imams, M. Aïssa a indiqué que son département ministériel "se chargera d'en construire pour les imams dans le cadre du prochain plan quinquennal".

Ces logements sont des "Wakfs" relevant des mosquées et donc obéissant à une alternance des imams selon leur déplacements entre les mosquées, a-t-il tenu à préciser. Concernant les indemnités relatives à cette catégorie, le ministre a reconnu qu'il s'agissait d'une "préoccupation légitime" et que le ministère veillerait à "valoriser l'effort de l'imam" en coordination avec le Gouvernement dans le cadre du système d'indemnisation au moment opportun".


Le ministre des Affaires religieuses appelle à la conjugaison des efforts pour contrer la campagne visant l'islam

Le ministre des Afaires religieuses et des wakfs, Mohamed Aissa a appelé lundi à la conjugaison des efforts pour faire face à la "campagne virulente" visant à ternir la véritable image de l'islam. L'islam "n'émane pas de la société occidentale.

Voila pourquoi, certains veulent le combattre, en ternissant son image", a indiqué le ministre à l'ouverture du séminaire national des mourchidate, intitulé "la violence familiale : comment la traiter et la prévenir".

"Des stéréotypes qui ne reflètent pas la véritable image de l'islam sont promus par l'Occident, en vue de démontrer que les sociétés musulmanes sont sous-développées, violentes et sauvages", a-t-il estimé.

Parmi ces stéréotypes, le ministre a cité "le décès du joueur camerounais au stade de Tizi-Ouzou, transformé en un crime commis par des musulmans à l'encontre d'un joueur chrétien".

Après avoir appelé à la conjugaison des efforts, M. Aissa a mis l'accent sur le "rôle important" de l'imam et de la mourchida dans ce domaine, à travers la présentation de cours religieux (dourous) qui prônent les valeurs de la tolérance, consacrées par l'islam. Il a en outre insisté sur la nécessité de lutter contre la violence, en "se conformant aux préceptes de l'islam et en unissant les rangs des musulmans".

Le ministre a annoncé la participation des mourchidate et des imams à la campagne nationale de lutte contre la violence, soulignant qu'une caravane nationale sillonnera les écoles, les mosquées et les cités universitaires dans le but de permettre à la famille algérienne "de retrouver sa dimension nationale et musulmane intrinsèque".

La ministre de la solidarité nationale, de la famille et de condition de la femme, Mounia Meslem a affirmé que la violence "est un phénomène qui est étranger à notre société et imposé par la mondialisation", appelant la société à oeuvrer pour l'instauration de la paix et de la sécurité dans notre société.

La campagne médiatique lancée le mois dernier sera confortée à l'avenir, a-t-elle annoncé, appelant la famille à jouer son rôle de sensibilisation en matière de prévention contre la violence.