L’homme est le plus "menaçant" de l’écosystème, a estimé, mardi à Sidi Bel-Abbes, une chercheuse au département des sciences et de l’environnement de la faculté des sciences de la nature et de la vie de l’université "Djilali Liabes" de Sidi Bel-Abbes.
"L’homme est le facteur primordial menaçant l’écosystème terrestre et aquatique", a déclaré Toumi Fouzia, à l’ouverture d'un premier congrès maghrébin sur le thème "biodiversité, protection des milieux naturels et écodéveloppement".
L'enseignante universitaire a suggéré que le développement de l’industrie doit respecter les normes et oeuvrer à la protection l’environnement, préconisant la multiplication de la sensibilisation sur la protection de l’environnement et la rigueur dans la prise de sanctions contre les contrevenants. Cette rencontre scientifique de deux jours, organisée par le département des sciences de l’environnement en collaboration avec le laboratoire de recherche en biotoxicologie de l’université "Djilali Liabes", regroupe des chercheurs d’une vingtaine de wilayas du pays et du Maroc.
Elle se fixe comme objectifs, notamment, de faire le point de la situation de la biodiversité dans la région, de mettre en relief les nouvelles avancées de la recherche scientifique dans ce domaine, de réfléchir sur un schéma directeur d’utilisation rationnelle des ressources naturelles et leur conservation et sur le renforcement de l’ouverture de l’université sur son milieu socio-économique, a-t-on signalé.
Ce premier congrès vise également à mettre en évidence les enjeux considérables des ressources biologiques et hydriques et les mesures à prendre collectivement devant ces enjeux, a-t-on ajouté.
Le programme de cette rencontre comporte la présentation d'une série de communications abordant, entre autres, l’écodéveloppement des espaces naturels, la gestion intégrée des ressources hydriques, la biotechnologie et la valorisation des ressources biologiques et l’inventaire des écosystèmes terrestres et aquatiques.