
Le président du Parti national pour la solidarité et le développement (PNSD), Mohamed-Cherif Taleb, qualifiant de «graves» les événements de Ghardaïa, a appelé, samedi à Constantine, à «des investigations profondes pour démasquer les responsables».
Animant une conférence de presse, à l’issue d’une réunion, qui a regroupé à la Maison de jeunes Ahmed-Saâdfi les coordinateurs de son parti des wilayas dans l’est du pays, M. Taleb a estimé que les événements de Ghardaïa ont «un soubassement économique» ce qui commande, selon lui, de «resserrer les rangs dans cette région qui a toujours été un modèle de cohabitation, de calme et de sécurité». Le président du PNSD a par ailleurs indiqué que sa candidature à la présidentielle obéit à la «demande des participants au sixième congrès du parti», tenu courant Janvier.
Affichant son optimisme quant à la collecte des 60.000 signatures devant acter sa candidature, M. Taleb a également estimé «nécessaire que l'Etat réunisse toutes les conditions de régularité et de transparence» pour la présidentielle du 17 avril prochain. Il a également préconisé «l’organisation d’élections législatives anticipées six mois après l’élection du chef de l’Etat, avant d’aborder la question de l’amendement de la Constitution».
Le candidat du PNSD à l’élection présidentielle, évoquant les grandes lignes de son programme politique et économique, a souligné qu’il défendra l’idée de l’»officialisation de la langue amazighe» qu’il a présentée comme «une dimension essentielle de l’identité algérienne». Il a également indiqué qu’il œuvrera à «encourager l’investissement productif» afin, a-t-il dit, de «créer des postes d’emploi et de mettre en valeur le potentiel des ressources humaines existantes»
. Le programme du PNSD est également axé, a poursuivi M. Taleb, sur des actions «ambitieuses» au profit de la région sud du pays, avec «la réalisation des infrastructures de base, la mise en valeur des terres agricoles et le renforcement des infrastructures hydrauliques».