5e Fica : les réalisateurs Louise Archambault (Canada) et Dieudo Hamadi (Congo) primés

Publié par DK News le 21-12-2014, 15h54 | 17

La fiction «Gabrielle» dédiée au désir d’autonomie des personnes handicapées au Canada de la réalisatrice canadienne Louise Archambault a reçu jeudi soir à Alger le Grand prix du Festival international du cinéma d’Alger (Fica) dédié au film engagé.

Proposant une immersion dans l’univers de jeunes canadiens membres d’un centre de formation aux métiers des arts pour personnes handicapées, «Gabrielle», où les jeunes jouent leur propre rôle pour plus de réalisme, a été distinguée par le jury du 5e Fica présidé par le cinéaste algérien Djamel Bendeddouche.

Lors de la cérémonie de clôture de 5e Fica, le jury de la compétition long-métrage de fiction a attribué le Grand prix du jury au réalisateur bosniaque Danis Tanovic pour  «La Femme du ferrailleur», une mention spéciale au réalisateur chilien Sebastian Sepulveda pour «les Sœurs Quispe»et une autre pour les enfants jouant dans le film «Loubia Hamra» de la réalisatrice algérienne Narimène Mari.
Pour sa part, le public du 5e Fica a attribué le Grand prix du public au réalisateur italien Marco Simon Puccioni pour son film «Comme le vent».

Dans la catégorie du film documentaire, le Grand prix du Fica est revenu au cinéaste congolais Dieudo Hamadi pour son film «Examen d’Etat» qui montre sans s’impliquer ni intervenir, les défis de l’éducation en Afrique.

Présidé par le cinéaste algérien Mohamed Cherif Bega, le jury de cette section a choisi d’attribuer son Grand prix spécial  à «Concerning violence» du réalisateur suédois Gran Hugo Olsson ainsi qu’une mention spéciale à Bahia Bencheikh-El Fegoun et Meriem Achour Bouakkaz coréalisatrices de «H’na Barra».

Pour cette catégorie, les votes du public ont penché pour l’argentin Rodrigo H. Vila qui a reçu le prix du public pour son documentaire «Mercedes Sosa, la voix de l’Amérique latine». Représentés par le cinéaste vietnamien Liam-Le Nicolas, les membres des deux jurys ont tenu à affirmer leur engagement pour la «consécration et la consolidation de la liberté d’expression, la liberté de création et de la tolérance pour les artistes et les sociétés civiles», afin que l’engagement puisse «prendre tout son sens dans ce festival».

Inauguré le 12 décembre, le 5e Festival international du cinéma d’Alger dédié au film engagé a pris fin jeudi soir après la cérémonie de remise des prix.