Gué de constantine: Il écope de 20 ans de réclusion criminelle pour fratricide

Publié par A.Ferrag le 26-01-2014, 17h28 | 54

La cour criminelle d’Alger a eu à statuer sur une affaire d’homicide volontaire dont les faits ont eu pour théâtre un quartier de Gué de Constantine.Une dispute éclate entre deux frères. Amine, 44 ans père de deux enfants, et Rachid, âgé de 50 ans père de cinq enfants.

L’accusé Amine, décidé de récupérer son argent, aurait guetté pendant 5 ans sa victime Rachid qui lui avait emprunté 800 000 DA.Rachid aurait même refusé de rembourser sa dette. Animé d’une colère aveugle, Amine tire un couteau et assène un coup mortel au cœur de son frère, et le laisse gisant dans une mare de sang, Rachid n’est déjà plus de ce monde.

Personne ne se doutait qu’un drame aussi horrible pouvait se dérouler au sein d’une famille paisible et sans histoires. Dans la même journée, l’assassin est arrêté et reconnaît avec regret son forfait.
Lors de son procès, en ce mois de janvier 2014, devant le tribunal criminel, la salle d’audience était pleine à craquer. Amine est accusé d’homicide volontaire avec préméditation sur la personne de son frère. Dans le box des accusés, le mis en cause baisse les yeux probablement incapable de suporter les regards de ses parents et de l’assistance.

L’accusé devait répondre du chef d’accusation retenu contre lui, à savoir homicide volontaire.
Amine n’a que cette ultime phrase : « Je ne voulais pas le tuer mais juste lui donner un leçon. »
Dans un long réquisitoire, le représentant du ministère public met en exergue la gravité des faits : l’accusé ne souffre d’aucun trouble mental. Il était conscient de l’acte commis sur la personne de son frère qu’il a poignardé, je requiers une peine de 20 ans de prison à son encontre. L’avocat de Amine tente de minimiser les faits en, déclarant que son client ne voulait pas tuer son frère, la preuve, il ne lui a porté qu’un seul coup qui lui a été malheureusement fatal. Il plaidera pour le bénéfice des circonstances atténuantes en faveur de son mandant.

La cour se retire afin de délibérer et revient avec son verdict : après consultation de l’enquête médicale opérée sur l’accusé, la peine prononcée par le ministère public fut maintenue, à savoir, 20 ans de réclusion criminelle pour homicide volontaire avec préméditation en vertu des articles 254, 255, 256 et 261 et du code pénal.