Présidentielle 2014 -Les partis politiques entrent en scène : Bouteflika sollicité

Publié par Walid B. le 26-01-2014, 18h57 | 55

La course pour l’élection présidentielle du 17 avril prochain a amorcé un virage important avec l’entrée en lice de plusieurs candidats qui ont déjà annoncé leur candidature et procédé au retrait des formulaires de souscription. Cela démontre tout l’intérêt que suscite ce scrutin pour la classe politique et son désir de faire du rendez-vous du 17 avril une véritable réussite pour l’Algérie et son peuple.

Dans un contexte marqué par de nombreux et multiples défis, l’accent est mis, plus que jamais, sur la stabilité du pays et l’unité nationale, facteur indispensable pour le développement du pays et sans laquelle l’édification d’un Etat fort ne saurait intervenir.

Après la convocation du corps électoral et la présentation des programmes des candidats en prélude à la prochaine campagne électorale, de nombreux partis politiques ont fait part de leur souhait que le niveau de cette élection soit meilleur et qu’elle soit l’occasion de proposer des programmes et des idées qui reflètent la vision de chaque candidat quant à l’avenir du pays.

Dans ce sens, les appels pour la candidature du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ne cessent de foisonner.Le chef de l’Etat est appelé à briguer un nouveau mandat pour le bien et l’intérêt suprême de la nation, comme l’ont souligné plusieurs chefs de partis.

C’est dans cette optique que le Rassemblement national démocratique (RND) a clairement exprimé son soutien au Président Abdelaziz Bouteflika, affirmant, par la voix de son secrétaire général, Abdelkader Bensalah, que «nous avons soutenu et nous continuerons à soutenir le Président Abdelaziz Bouteflika»


Le secrétaire général du RND a souhaité que la prochaine élection présidentielle «soit un espace de pratique démocratique transparente et de compétition loyale, loin de tout dérapage dans le langage ou le comportement».M. Bensalah a tenu à rassurer ceux qui ont des doutes quant à l’organisation de cette élection, que leurs appréhensions «ne sont pas justifiées».

Il a appelé tout un chacun à œuvrer «avec sérieux et responsabilité, à faire de ce rendez-vous électoral une réussite, car celle-ci ne dépend pas uniquement des pouvoirs publics mais également de tous les acteurs politiques sur la scène nationale».

Il a fait admettre que les pouvoirs publics «ont tiré profit des précédentes expériences électorales, car le pays n’en est pas à la première échéance de cette importance», ajoutant que les parties qui veillent à organiser ces rendez-vous «ont une grande expérience dans ce domaine, d’où leur capacité à garantir les conditions idoines pour sa réussite», d’autant, a-t-il dit, que «l’Algérie de 2014 compte des institutions stables et compétentes».

Les institutions nationales, dira-t-il encore, «œuvrent à ancrer la pratique démocratique à chaque rendez-vous électoral, ce qui explique leur compétence et capacité de contenir les tiraillements des acteurs politiques en général et des candidats en particulier».

Le FLN qui avait clairement tranché sur ce sujet, en affirmant que son soutien au Président Bouteflika, est «total et indéfectible». Le secrétaire général du parti, Amar Saâdani, avait expliqué que le choix du FLN est motivé par le bilan «positif» que le Président Bouteflika a réalisé dans tous les domaines depuis son élection en 1999.

De son côté, le président de Tajamou Amel El Djazaïr (TAJ), Amar Ghoul, avait indiqué que la prochaine élection présidentielle, prévue en avril 2014, représente, une opportunité aux Algériens pour faire avorter les complots visant à déstabiliser le pays et réaffirmer leur attachement aux acquis de la réconciliation nationale.

«C’est grâce au processus de la réconciliation nationale, dont l’architecte n’est autre que le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, que l’Algérie a retrouvé sa stabilité. Mais, il y a toujours certains opportunistes et aventuriers qui veulent replonger le pays dans l’insécurité», avait-il souligné.

Pour de nombreuses formations politiques, le pays «fait face aujourd’hui à des complots divers pour tenter de provoquer un climat de tension dans le cadre de ce qui est appelé le printemps arabe».
Ils se sont dits convaincus que le peuple algérien «saura faire face à ces tentatives malveillantes en optant pour la pérennisation de la réconciliation nationale».