Sommet de Davos : L’OMC appelle à une application rapide de l'accord de Bali

Publié par DK News le 27-01-2014, 16h37 | 45

L'Organisation mondiale du commerce (OMC) a demandé à Davos l'application le plus rapidement possible de l'accord de Bali trouvé en décembre, après une réunion informelle de 22 ministres en marge du Forum économique mondial.

Appelant à «profiter de l'élan positif» de Bali, les ministres ont demandé à ce «que soient rapidement appliquées au cours des prochains mois les décisions adoptées» sur l'île indonésienne de Bali, début décembre 2013.

L'accord de Bali, obtenu à l'arrachée, et qui vise la «libéralisation du commerce international» concerne, en effet, trois principaux volets : l'agriculture, l'aide au développement et la réduction de la bureaucratie aux frontières. Il favorise les pays les moins avancés et bénéficiaires d'une exemption accrue des droits des douanes sur leur exportations.

Lors d'une conférence de presse, le directeur général de l'OMC, Roberto Azevedo a insisté sur l'importance de cet accord et a prévenu que lors de la prochaine étape de négociations, «il est plus que probable que soient mis sur la table les sujets les plus délicats», comme les aides à l'agriculture. L'accord de Bali de décembre avait été trouvé sur les points les moins polémiques entre pays afin d'éviter un enlisement complet de l'OMC.

M. Azevedo a également réfuté tout affaiblissement de l'OMC par les accords bilatéraux ou régionaux qui se multiplient. Les deux processus «vont dans la même direction, et se complètent l'un l'autre», a-t-il assuré.

Brésil: Object une croissance de 3% en 2014

Le Brésil pourrait afficher autour de 3% de croissance en 2014 si l'économie mondiale se redressait, estime le ministre des Finances Guido Mantega, qui juge «excessive» la méfiance des marchés vis-à-vis du pays. «Si l'économie internationale se redresse, nous pouvons croître aux alentours de 3% (...) Mais je ne sais pas si nous aurons une marge de manœuvre pour dépasser 3,5%»,

déclare-t-il dans un entretien au journal O Estado de Sao Paulo de dimanche. Selon le ministre, le Brésil a du potentiel pour afficher une croissance de 4%, mais ce taux est pour l'heure impossible à atteindre en  raison de la conjoncture internationale. Les marchés visent pour 2014 une croissance de 2%, bien loin des 7,5% de 2010.

En 2013, la croissance devrait avoir atteint 2,3% selon la Banque centrale brésilienne, après plusieurs révisions à la baisse de la prévision initiale de 3,1%, et un faible 1% en 2012. Guido Mantego estime en outre que «la méfiance vis-à-vis du Brésil est excessive». «Les critiques sont exagérées. Nous avons eu des problèmes, nous rencontrons des difficultés en raison de la crise mondiale, mais nous pouvons les dépasser», assure-t-il dans cet entretien.