Mali : Attaque contre un camp militaire mixte dans le nord

Publié par DK News le 30-12-2014, 16h55 | 34

Un camp militaire où sont cantonnés des Casques bleus de l'ONU et de soldats maliens et français dans le nord du Mali a été la cible lundi d'une «attaque à la roquette et au mortier», indique un communiqué de la Mission de l'ONU dans le pays (Minusma).

«Aujourd'hui (lundi), vers 10h15, le camp que la Minusma partagé avec les Forces armées maliennes et les éléments de la force française Barkhane à Tessalit, a été la cible d'une attaque à la roquette ou au mortier», précise le communiqué. «Au moins neuf roquettes/obus de mortier ont été tirés sur le camp», mais «aucune victime n'est à déplorer», ajoute le texte.

La mission de l'ONU a condamné vigoureusement cette attaque, la qualifiant d'«acte lâche», soulignant que «ces crimes ne doivent pas rester impunis et leurs auteurs doivent être identifiés et traduits devant la justice».

Déployée depuis juillet 2013 dans le nord du Mali, la Minusma affirme que «ces attaques renforcent notre détermination à poursuivre notre mission aux côtés du Mali et de son peuple».
Ces tirs interviennent quelques jours après une attaque contre un contingent onusien et au cours de laquelle trois Casques bleus tchadiens ont été blessés.

Trois morts au moins dans de nouvelles violences

Au moins trois personnes ont été tuées lundi dans de nouvelles violences dans le nord du Mali, selon une source de sécurité onusienne.

«Au moins trois personnes ont trouvé la mort au cours d'un violent accrochage entre des éléments du Gatia (Groupe autodéfense touareg Imghad et alliés) et un groupe armé proche du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) près de la localité de Bamba», a indiqué une source militaire africaine au sein de la mission de l'ONU au Mali (Minusma), citée par l'AFP. Bamba est située à 245 km au nord de Gao, principale ville du nord du Mali. «Il n'y a plus de combats. L'accrochage est terminé», a affirmé la même source.

Des affrontements ayant opposé le MNLA au Gatia mi-octobre dans la localité de N'Tilit (à environ 130 km au sud de Gao) avaient fait au moins sept morts, selon des sources concordantes.