Selon la gendarmerie nationale : 3.300 affaires criminelles traitées en 2014 à Alger

Publié par DK News le 02-01-2015, 17h34 | 72

Plus de 3.300 affaires criminelles ont été traitées à Alger contre 4.197 affaires en 2013 soit une baisse de 20%, a-t-on appris mardi auprès du colonel Belekcir Ghali, chef du groupement wilaya de la gendarmerie nationale.

3.334 affaires criminelles ont été traitées impliquant 806 personnes dont 519 ont été mis en détention préventive, a indiqué le colonel Belekcir qui présentait le bilan des activités des différentes unités du groupement pour 2014.

Sur ce total, 2.070 affaires d'agressions contre les biens et 1.089 agressions contre les personnes ont été recensées et 190 personnes ont été placées en détention préventive. Pour la même période, 129 femmes ont été arrêtées dont 76 ont fait l'objet d'un mandat de dépôt contre 122 femmes en 2013 dont 48 placées en détention préventive outre l'implication de 79 mineurs de moins de 18 ans. Concernant le crime organisé, 238 affaires ont été traitées dont 214 sont liées au trafic de stupéfiants et psychotropes et 24 affaires de faux en écriture impliquant 238 individus.

En 2014, les unités de la brigade ont procédé à la saisie de 50 kg de kif traité et 1.875 comprimés hallucinogènes. Dans le cadre de la lutte contre le banditisme, 29 affaires ont été examinées donnant lieu au démantèlement de 10 réseaux criminels specialisés dans le trafic de stupéfiants et 5 autres spécialisés dans la propagation de psychotropes en sus du démantèlement de 7 réseaux spécialisés dans le vol de voitures (152 voitures volées à Alger dont 43 récupérées).

D'autre part, le colonel Belekcir a souligné la mise en place de moyens de dissuasion pour limiter les accidents de la route sur l'autoroute est-ouest et, plus précisément sur le tronçon passant par la capitale. Ces moyens consistent en des véhicules et cyclomoteurs civils relevant des services de la gendarmerie nationale pour contrôler les infractions des usagers de la route.

Lancés le 25 novembre dernier, ces moyens ont permis de relever une multitude d'infractions avec préméditation de la part des conducteurs en l'absence de patrouilles de contrôle, a-t-il dit avant de préciser que ces derniers ont permis la réduction des infractions sur les axes cités.

Cette mesure a été précédée par une étude sur le terrain qui a duré six mois au niveau de la capitale et qui a démontré que les usagers de la route étaient enclins à respecter le code de la route en présence de patrouilles de contrôle et de barrages de contrôle mais l'enfreignent en leur absence.

De son côté, le lieutenant colonel Abdelhamid Kerroud, responsable de la cellule de communication auprès de la gendarmerie nationale, a affirmé que la généralisation des moyens de dissuasion se fera «progressivement» pour englober l'Est et l'Ouest du pays ainsi que les Hauts Plateaux. Il est actuellement en vigueur dans les wilayas du centre comme Ain Defla, Tipasa, Boumerdes, Blida Chlef et Bouira.

Il a rappelé que la première évaluation de ce dispositif a été faite le 25 décembre courant, ajoutant que ces véhicules et cyclomoteurs étaient de marques et de couleurs différentes et dotés d'un système spécial pour décliner leur identité en cas de nécessité. Il a tenu à faire remarquer enfin, que ce dispositif n'était pas à caractère coercitif uniquement mais tendait à protéger le citoyen et à veiller à sa sécurité de jour comme de nuit.