Mohamed Aïssa insiste sur le rôle des imams délégués à l'étranger dans la préservation de la référence religieuse algérienne

Publié par Dknews le 02-01-2015, 18h28 | 35

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a insisté mercredi à Alger sur le rôle des imams délégués à l'étranger dans la préservation de la référence religieuse algérienne.

La mission des imams délégués à l'étranger ne se limite pas au seul encadrement religieux mais implique la préservation de la référence religieuse algérienne, a indiqué M. Aïssa qui présidait la clôture d'une session de formation sur la culture française, organisée au profit d'imams délégués auprès de la Fédération de la Grande mosquée de Paris.

Pour le ministre, il s'agit en effet de préserver la référence religieuse du pays en protégeant les membres de la communauté nationale des idées destructrices dans le contexte de dénaturation de l'image de l'Islam par l'Occident.

Il a mis en avant l'importance de la formation continue des imams algériens délégués à l'étranger afin de leur permettre de contribuer à la diffusion de la véritable image de l'Islam.

Ces imams bénéficieront d'une formation complémentaire dans les pays d'accueil pour les initier à la culture de ces derniers, a fait savoir le ministre, précisant qu'en France, ils bénéficieront d'une formation sur la laïcité en tant que référence politique dans ce pays afin qu'ils connaissent leurs droits et leurs obligations.

Cette session de formation vient en application de l'accord de coopération conclu récemment entre l'Algérie et la France pour la formation des imams algériens en France. M. Aïssa a indiqué que cette de formation entrait dans le cadre des efforts consentis par son secteur au titre de la refonte du système général de formation des imams.

La formation des imams est un élément important pour faire face aux défis contemporains, a-t-il estimé, citant les tentatives d'évangélisation en Algérie sous couvert d'activités ecclésiastiques mais qui relèvent en réalité de desseins sionistes, a-t-il dit.

Le ministre a fait savoir que son département recevait chaque année entre 200 et 220 demandes de certificat de conversion à l'islam. De nombreuses conversions à l'Islam sont effectuées sans que le certificat ne soit demandé, a-t-il ajouté.

Concernant le dossier du logement au profit des imams, M. Aïssa a fait état d'une opération nationale de recensement des besoins des imams en la matière, précisant que son département collaborait avec le ministère de l'Habitat pour répondre à cette revendication.