La 1re foire du miel se tient à partir d’hier à tizi ouzou : Les producteurs veulent exporter leur produit

Publié par K.N.A le 04-01-2015, 17h37 | 39

Une foire au miel se tien à partir d'hier dimanche 4 janvier à la place de la mairie située au centre–ville de Tizi-Ouzou.

Des expositions se tiendront jusqu'au 12 du même mois verront la participation de 20 apiculteurs venus de plusieurs wilayas du pays. Notons aussi que la manifestation est organisée par la coopérative agricole polyvalente de Tizi-Ouzou avec le concours  de la chambre d'artisanat et des métiers de Tizi-Ouzou, sous l'égide de l'APW de Tizi-Ouzou.

A rappeler aussi qu'une autre foire s'est déjà tenue le mois d'août à Ahrik, village situé dans la commune de Bouzeguene. Selon des apiculteurs rencontrés sur les lieux, la wilaya de Tizi-Ouzou offrent les conditions climatiques et végétales nécessaires pour le développement de la filière. De son coté, la direction de l'agriculture, rappelle que la wilaya de Tizi-Ouzou compte 4340 apiculteurs exploitant 101 800 ruches pleines.

Cela sans noter la chute de la production de la wilaya  de 48% ne permettant ainsi aux apiculteurs de récolter qu'une quantité de 1600 quintaux contrairement à l'année 2013 où la récolte s'élevait à 2995 quintaux de miel.   

De leur coté, les spécialistes affirment que les causes de cette chute de la production est sans nul doute le déficit de pluviométrie durant le printemps et l'hiver. Le manque en pluies provoque le raccourcissement du cycle annuel de floraison réduisant les quantités de nectar butiné par les abeilles. Ces conditions  influent également sur la vie à l'intérieur des ruches mais l'activité humaine participe aussi à augmenter le taux de mortalité.

Cette année, ce dernier a atteint d'ailleurs 18%, selon les mêmes voix. Les services agricoles incombent la responsabilité aux pesticides utilisés dans l'agriculture ainsi que la surexploitation des ruches. L'insecte ennemi des abeilles, le varroa, a également sévi. Des pertes que la pratique de la transhumance aurait pu réduire si elle était largement vulgarisée parmi les apiculteurs.

A noter également que de son coté, l'Etat encourage par multiple moyens le développement de la filière. Des subventions en direction des apicultures à hauteur de 70% ont été accordées par le FNDA. L'Algérie compte atteindre une production de 100 000 tonnes de miel cette année pour permettre d'exporter le produit algérien qui pourrait rivaliser avec les meilleurs crus du monde.