Wall Street finit en baisse: Dow Jones -0,76%, Nasdaq -1,29%

Publié par DK News le 07-01-2015, 15h00 | 16

Wall Street a fini en baisse mardi, poursuivant un début d'année morose, alors que la chute des prix du pétrole et quelques indicateurs mitigés encourageaient le manque d'allant général des investisseurs: le Dow Jones a perdu 0,76% et le Nasdaq 1,29%.

Selon des résultats provisoires à la clôture, l'indice vedette de la place new-yorkaise, le Dow Jones Industrial Average, a perdu 133,35 points, à 17.368,30 points, au lendemain d'une forte baisse de près de 2%, et le Nasdaq, a dominante technologique, a cédé 59,84 points, à 4.592,74 points.


La Bourse de Tokyo ouvre encore en baisse après 4 séances négatives

La Bourse de Tokyo a débuté en nouvelle baisse la séance de mercredi, encore minée par les inquiétudes sur la Grèce et le recul du dollar et de l'euro face au yen. Dans la première minute des échanges, le Nikkei des 225 valeurs vedettes cédait 0,44% (-74,93 points) à 16.808,26 points. Le repli de Wall Street mardi plombe aussi le moral des investisseurs.

Le Nikkei avait déjà reculé de près de 1.000 points au cours des quatre précédentes séances.
Au moment de l'ouverture, le dollar évoluait autour de 118,60 yens et l'euro aux environs de 140,80 yens, en très net repli par rapport à leurs cours de la veille à la même heure puis à la fermeture, ce qui dissuade fortement les acheteurs.


Allemagne: Le taux d'emprunt à un nouveau plus bas historique

Le taux d'emprunt à 10 ans de l'Allemagne a touché un nouveau plus bas historique mercredi sur le marché, avant l'inflation en zone euro qui s'annonce négative et devrait alimenter les espoirs d'une intervention massive de la BCE.

Les dettes allemande ne cessent de battre des records ces derniers jours, les investisseurs se tournant vers ces obligations, considérées comme les plus sûres, face au risque politique grec et dans la perspective d'un geste fort de la Banque centrale européenne (BCE).

Le consensus des analystes s'attend à ce que les prix baissent, ce qui ne manquera pas de nourrir les craintes de déflation et d'alimenter les  spéculations autour de la mise en place d'un vaste programme de rachat d'actifs, élargi aux dettes souveraines, par la BCE, qui tient sa réunion le 22 janvier.
Enfin, l'incertitude politique en Grèce, avec des législatives à risque le 25 janvier, continuait de peser sur le taux du pays qui grimpait à 9,893%, avant une emprunt de court terme à la mi-journée.