Oran: Conférence prochaine sur la responsabilité sociale de la faculé de médecine

Publié par DK News le 07-01-2015, 16h18 | 67

Une conférence-débat sur "la responsabilité sociale de la faculté de médecine d’Oran: impact sur la santé" est programmée pour la semaine prochaine à Oran, par l’unité de recherche en sciences sociales et santé (GRAS) de l'Université d'Oran, a-t-on appris auprès des organisateurs.

"Par sa fonction de recherche et de formation, cette institution scientifique constitue un levier pour stimuler une réflexion et une action en faveur d’une stratégie sanitaire ayant un meilleur impact sur la santé de la société", a-t-on souligné.

"Avec comme rôle apparent la formation des médecins de toutes spécialités confondues, d’autres missions non de moindre importance lui sont dévolues", a-t-on ajouté rappelant que "la faculté de médecine s’est toujours contentée de former les médecins mais à aucun moment n’a vérifié l’impact de ses actions sur la société. Elle s’est souvent comportée comme une agence de sous-traitance vis-à-vis du système de santé plutôt qu’en partenaire de plein droit".

Pour les organisateurs, "le principe de responsabilité sociale est l’aptitude à adapter à la formation des médecins à la faculté, pour répondre aux attentes actuelles de la communauté et anticiper ses futurs besoins".


Jijel :Déficit en structures d’accueil pour handicapés mentaux

Un "important" déficit en structures d’accueil pour jeunes déficients mentaux est signalé dans la wilaya de Jijel, indique un rapport présenté par la direction de l’Action sociale et de la solidarité lors de la dernière session de l’Assemblée populaire de wilaya (APW).

Si pour les autres types d’handicaps la situation est "plus ou moins acceptable", il n’est pas de même pour celle qui concerne les jeunes déficients mentaux dont un grand nombre est concentré dans le principal établissement d’accueil situé au chef-lieu de wilaya, indique le document.

Le centre psychopédagogique pour handicapés mentaux, crée en 2009, accueille aujourd’hui cent-vingt (120) enfants, alors que sa capacité n’est que de 102 places, selon la même source qui souhaite la réalisation de centres similaires, notamment au niveau des daïras de Taher et d’El Milia, pour atténuer la pression exercées sur le centre de Jijel.

Pas moins de 456 personnes aux besoins spécifiques, pris en charge par huit (8) établissements relevant du secteur de l’Action sociale et de la solidarité sont recensées à Jijel.