Habitat : 558 familles de "Climat de France" (Alger) relogée aux Eucalyptus

Publié par dknews le 07-01-2015, 19h09 | 200

La majorité des familles des 558 familles concernées par le relogement entamé lundi soir à la cité "Climat de France", dans la commune de Oued Koreiche (Alger), a été relogée aux Eucalyptus, a-t-on appris mercredi auprès du président de l'APC, Sid Ahmed Boudissa.

"558 familles sur les 608 concernées ont déjà quitté le quartier où il ne reste que 60 familles qui n'ont pas pu bénéficier (de logement) car leurs noms ont été rejetés par le filtre (fichier national du logement)", a précisé M. Boudissa à l'APS.

Ayant déposé des recours, avec des compléments de dossiers, ces familles sont toujours à "Climat de France" le temps que les autorités locales étudient leurs demandes, a-t-il souligné.

La wilaya d'Alger organise depuis lundi la 16e opération de relogement au profit de 2.252 familles issues notamment des vieux quartiers de "Climat de France", "Les Palmiers" et Boumaâza" de Bachdjarrah.

La cité des 648 logements de "Rmadnia" aux Eucalyptus a accueilli les familles de "Climat de France" tandis que le quartier 5 juillet 1962 de Larba (Blida) continue de recevoir celles de Bachdjarrah.

A "Climat de France", un ensemble d'immeubles de type HBM (habitat à bon marché) construits à Bab El Oued à la fin des années 1950, 354 familles occupants des terrasses, 176 les caves et 78 des baraques dans les espaces verts étaient concernées par cette opération.

La wilaya a décidé d'évacuer toutes ces familles en même temps de peur qu'un déménagement "par étapes" ne provoque une réoccupation des caves, des terrasses et des baraques, selon le président de la commission de wilaya du logement, Mohamed Smail qui a assuré que "toutes les dispositions ont été prises afin d’éviter cela''.

Interrogé sur la nature de ces "dispositions", M. Boudissa dit ne pas craindre un nouveau squat des lieux car "les habitants du quartier et la police y veillent", indiquant que les travaux de démolition des baraques construites illégalement sur les espaces vert et les terrasses n'ont pas encore commencés parce que nécessitant l'intervention d'une entreprise spécialisée.