L'Algérie a énormément investi dans la sécurité, la paix et la concorde nationale. Les directives du président Boutefilka pour que l'Algérie soit un pays sécurisé, où règnent la paix et la sécurité, ont donné des résultats tangibles.
Mieux, cela a permis au pays d'être mieux armé contre toute menace, intérieure ou extérieure, et donné des moyens conséquents aux différents corps de sécurité pour que le pays soit à l'abri, dorénavant, de toute menace. C'est ce qu'a confirmé jeudi dernier le général-major Abdelghani Hamel, directeur général de la Sûreté nationale.
La Sûreté nationale couvre 75% du territoire national, a expliqué le patron de la Police nationale, mettant un peu de baume au cœur aux Algériens, qui assistent ces derniers temps à des bouleversements sécuritaires inquiétants dans nombre de pays environnant l'Algérie.
Lybie, Mali, terrorisme, grand banditisme, des dossiers sérieusement pris en charge par les plus hautes autorités sécuritaires du pays.
Le taux de couverture sécuritaire assuré par la Sûreté nationale dépasse les 75% à travers le pays, rassure donc le général-major Abdelghani Hamel. Il y a en moyenne ''un policier pour 350 habitants et nous comptons atteindre le taux de 100% à la faveur de la finalisation de deux plans de développement", a relevé M. Hamel dans une conférence de presse au terme d'une réunion avec les responsables de la Sûreté nationale.
C'est dire cette impérieuse nécessité, pour les responsables sécuritaires, comme pour les plus hautes autorités de l'Etat, de sécuriser le pays de toute menace terroriste ou issue du grand banditisme.
Les objectifs sont clairs: sécuriser le pays, maintenir un climat de paix et de sérénité dans le pays à un moment où les efforts des uns et des autres sont centrés sur la construction et le développement du pays.
Avec la crise des prix du pétrole, et donc une baisse des recettes pétrolières du pays, le gouvernement est en train de mettre en place un plan d'urgence, une stratégie pour faire face à cette conjoncture économique défavorable, tout en maintenant les grands projets structurants de développement.
Le Premier ministre avait cependant nuancé que l'Algérie ne vit pas une conjoncture difficile au regard des grandes réalisations du président Bouteflika.
''L'Algérie ne vit pas des conditions difficiles au regard des grandes réalisations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, depuis le début des années 2000, n'a pas de dette extérieure et n'est pas dans la même situation qu'en 1986", at-il assuré, avant de rappeler que les moyens financiers de l'Algérie lui permettent de bien amortir les chocs externes, dont cette crise des prix pétroliers, à condition de bien les appliquer, et de gérer au mieux ces richesses.
Pour cela, il faut ainsi de la quiétude, de la sérénité et la sécurité des biens et des personnes. C'est cette mission qu'est en train de mener à bien la Police nationale, avec les autres corps de sécurité.
Pour la Police nationale, il y a ainsi deux plans de développement, qui "ne sont pas totalement finalisés" et visent à mettre en place, à travers tout le territoire national, des circonscriptions de sûretés de wilayas, urbaines, et de daïras.
"Je suis satisfait sur tous les plans des résultats de l'année 2014, notamment en ce qui concerne la lutte contre la criminalité dans toutes ses formes", s'est-il réjoui. La Police nationale est engagée sur plusieurs fronts, sur le plan interne, pour la sécurité des biens et des personnes, et, surtout, assurer une formation de très haute qualité au policier algérien.
Il faut selon lui ''focaliser les efforts pour assurer une formation de qualité aux éléments de la Sûreté et s'adapter aux progrès enregistrés dans le domaine sécuritaire, afin de permettre aux policiers d'accomplir pleinement leur devoir, conformément à la loi et promouvoir un service sécuritaire de qualité".
Une manière comme une autre pour dire combien est importante pour les cadres de la DGSN la formation aux hautes technologies des policiers algériens.