Pour sa deuxième journée de sa visite d'inspection et de travail dans la wilaya de Sétif, samedi et dimanche derniers, M. Tayeb Zitouni, le ministre des Moudjahidine a beaucoup insisté auprès de ceux qui ont vécu et participé à la glorieuse Révolution de libération du 1er Novembre 1954 et ses évènements d'écrire et de laisser des témoignages vivants, aujourd'hui mieux que demain, pour laisser des références historiques aux générations futures.
Lors d'une rencontre qu'il a présidé au siège de la wilaya de Sétif, en présence de M. Mohamed Bouderbali, walI, et le P/APW, et des cadres de son secteur de la direction de Sétif et de la famille révolutionnaire, le ministre a tenu à souligner que '' le ministère des Moudjahidine travaille et active dans le cadre du programme du président e la République afin d'accélérer la collecte des témoignages vivants de la bouche même des révolutionnaires et de ses décideurs, étant que cette catégorie est âgée, afin que ces documents de la glorieuse Révolution de libération deviennent documents officiels.
Après avoir rappelé que tous les moyens humains de l'encadrement et matériels de son ministère sont à la disposition des moudjahidine et de leurs ayants-droits, l'hôte de Sétif a souligné que tous ces moyens humains, matériels et documentations leur seront fournis afin d'écrire l'histoire de la Révolution de libération avec des plumes honnêtes et sincères de la bouche même de ceux qui l'ont vécu.
Selon M. Tayeb Zitouni, tout ce qui a été regroupé et réuni à ce jour comme témoignages vivants, documentations et objets divers liés à la Révolution ''est encourageant pour l'écriture nationale et l'écriture de la lutte armée de Novembre 1954 avec grande satisfaction et soulagement''.
Il a également insisté sur la nécessité d'impliquer l'université en particulier, et tous les autres secteurs en général telles que l'éducation nationale, les affaires religieuses, la formation professionnelle et les jeunes, qui pourront travailler, a-t-il dit, en collaboration avec le ministère des Moudjahidine qui en sera responsable dans la recherche et la date de la mémoire collective du peuple algérien avec une responsabilité partagée.
Pour mieux imprégné l'histoire de notre glorieuse Révolution auprès des jeunes générations montantes, des contes, sortes de petits livres sur nos martyrs seront imprimés pour être distribués dans les musées, les bibliothèques à travers le pays, le secteur de l'éducation nationale, en attendant la préparation de films historiques et révolutionnaires tels que sur Krim Belkacem, le colonel Lotfi, Larbi Ben M'Hidi qui seront entre les mains des futures générations, des écrivains et des historiens.
Pour sa seconde journée de visite et d'inspection, le membre du gouvernement a déposé une gerbe de fleurs devant la stèle de Saal Bouzid en hommage aux victimes de la barbarie des massacres du 8 Mai 1945, avant de rendre une visite au moudjahid Brahim Belarbi.
Toujours accompagné du wali et des autorités locales, le ministre s'est rendu à Chouf Lekdad dans la banlieue de Sétif ou il a procédé à la baptisation d'un lycée du nom du chahid Amar Bouima, tombé au champ d'honneur en 1959, après avoir visité le musée du moudjahid et la direction des Moudjahidine.
Interrogé sur son séjour à Sétif, le ministre souligne : ''Ma visite entre dans le cadre de l'application du programme de travail du président de la République, le moudjahid Abdelaziz Bouteflika et du gouvernement, concernant le secteur des moudjahidine.
Ce programme s'inscrit sur deux segments. Le premier concerne la prise en charge social, sanitaire et psychologique des moudjahidine et leurs ayants-droits. Le second consiste en la prise rn charge ou le renforcement de tout ce qui a un lien avec la lutte de libération nationale ou de l'histoire et de la culture liées à cette datte et cette période''. ''
Par ce travail, poursuit-il, nous visons le regroupement de tous les témoignages vivants pour qu'ils deviennent documents officiels de l'histoire de la Révolution algérienne afin qu'ils soient exploités par les étudiants, les chercheurs et les spécialistes dans l'écriture de l'histoire de la lutte armée.
Actuellement, nous avons entrepris un grand travail et nous sommes aux dernières retouches qui consiste à recenser à travers l'ensemble du pays les centres de détention et de tortures des moudjahidine, les endroits où sont tombés les chouhadas, les lieux et les endroits des batailles qui ont eu lieu durant la Révolution, les actions des fidayanes.
Nous avons aussi donné des instructions pour que les musées jouent leur rôle comme pole de rayonnement, scientifique, culturel, de patriotisme, éducatif, afin de transmettre le message des chouhadas, des moudjahidine, de la Révolution du 1er Novembre 1954 pour les générations montantes''.