L’Ecole supérieure de la sécurité sociale d’Alger réceptionnée en septembre prochain : M. El Ghazi l’a annoncé à Souk Ahras

Publié par DK News le 11-01-2015, 19h56 | 96

L’Ecole supérieure de la sécurité sociale (ESSS) d’Alger sera réceptionnée "courant septembre 2015", a indiqué dimanche à Souk Ahras le ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, Mohamed El Ghazi.

Cet établissement en cours de réalisation à Ben Aknoun constitue une fierté pour l’Algérie, a affirmé le ministre en marge de sa visite de travail dans cette wilaya où il inauguré plusieurs structures relevant de son département.

L’ESSS qui sera le premier établissement du genre en Afrique représente la concrétisation de la convention signée entre le gouvernement algérien et l’Organisation internationale du travail (OIT), a relevé le ministre. L’école comprendra quatre spécialités : règlementation de la protection sociale, management stratégique des organismes de sécurité sociale, risques de la sécurité sociale et gestion des systèmes informatiques de la sécurité sociale.

La réalisation de cette école qui aura une capacité de 400 places pédagogiques s’inscrit également dans le cadre du développement des ressources humaines du secteur et la formation continue des cadres nationaux ainsi que ceux du Maghreb arabe et de l’Afrique.

Par ailleurs, le projet de la nouvelle loi du travail qui sera élaboré avec la participation des partenaires sociaux "ne touchera pas aux acquis et aux droits du travailleur algérien mais £uvrera à les préserver et les consolider", a encore affirmé M. El Ghazi .

Ce projet, a-t-il encore noté, comprendra des articles qui s’inscriront dans le cadre de la lutte contre le travail des enfants et le travail informel, et sera en adéquation avec les recommandations de l’OIT et les conventions internationales ratifiées par l’Algérie.

Le ministre a également assuré que le recul des prix du pétrole sur le marché international n’aura pas de répercussions sur le budget 2015, et souligné que l’Algérie ne réduira pas les dépenses de l’emploi ni les crédits accordés aux jeunes par les divers dispositifs de soutien.