5.000 citoyens de l'UE partis combattre en Syrie

Publié par DK News le 14-01-2015, 16h24 | 41

Entre 3.000 et 5.000 citoyens de l'Union européenne sont partis combattre dans des pays comme la Syrie et ils "représentent un danger pour la sécurité de leur pays d'origine, s'ils y reviennent", a affirmé mardi à Londres, le directeur d'Europol notant que "les médias sociaux constituaient un "outil de propagande" qu'il ne faut pas négliger.

"Nous parlons de quelque 3.000 à 5.000 citoyens de l'UE (Union européenne)", a déclaré Rob Wainwright interrogé par la commission des Affaires intérieures du Parlement britannique sur le nombre de personnes qui ont quitté l'Europe pour aller combattre dans des pays du Proche-Orient comme la Syrie ou l'Irak.

Ces personnes, "des jeunes hommes en majorité, représentent un danger pour la sécurité de leur pays d'origine, s'ils y reviennent", a-t-il prévenu."Clairement, nous avons affaire à un grand nombre, principalement de jeunes hommes, qui ont le potentiel de revenir et le potentiel, ou l'intention et la capacité de mener des attaques comme celles à Paris la semaine dernière", a-t-il expliqué.

M. Wainwright a fait savoir qu'Europol a déjà rassemblé les noms de 2.500 suspects auprès des services des différents pays de l'UE.Il a signalé que "les médias sociaux constituaient un outil de recrutement" ainsi qu'un "outil de propagande", estimant qu'internet était utilisé de manière "bien plus agressive, bien plus imaginative par les réseaux terroriste".

"Nous avons besoin d'une relation plus étroite et le sens productif entre l'application et de la technologie droit des sociétés. Je crois aussi que nous devons avoir une législation appropriée pour permettre aux autorités de surveiller l'activité terroriste présumé ", a déclaré le directeur d'Europol.
"Nous devons avoir une collaboration plus proche et plus productive entre les autorités et les entreprises technologiques", a-t-il ajouté.

Mardi à Bruxelles, le coordinateur de l'UE pour la lutte contre le terrorisme, Gilles de Kerchove, a déclaré à l'AFP que "selon les données en sa possession près de 3.000 Européens se sont enrôlés dans les groupes jihadistes en Syrie ou en Irak, dont 30% sont revenus dans les pays de l'UE".