La réunion du CMAI à Alger "jettera les bases d'une lutte internationale contre le terrorisme

Publié par dknews le 18-01-2015, 19h09 | 30

Le secrétaire général du Conseil des ministres arabes de l'Intérieur (CMAI), Mohamed Benali  Kommane a affirmé dimanche à Alger que la prochaine réunion des ministres de l'Intérieur arabes, prévue en mars prochain à Alger "jettera les bases d'une lutte internationale contre le terrorisme", ce qui, a-t-il dit, confère une importance particulière à ses travaux.

"Nous sommes convaincus que cette session sera celle de la mise en place de bases d'une lutte, non seulement au niveau arabe mais aussi international, contre le terrorisme", a déclaré M. Kommane à l'issue de l'audience que lui a accordée le ministre de d'Etat, ministre de l'intérieur et des collectivités locales, Tayeb Belaiz.

M. Komanne a indiqué que la 32e session ordinaire du Conseil des ministres arabes de l'intérieur sera marquée par la présence de tous les pays arabes au regard de "son importance et de son écho" d'autant que le monde arabe fait l'objet d'accusations infondées dont celle du terrorisme".

Rappelant que les pays arabes étaient les premiers victimes du terrorisme, les premiers à dénoncer ce phénomène et les premiers à sensisbiliser sur le danger de ce fléau, le secrétaire général du Conseil des ministres arabes a mis en avant les "efforts arabes dans la lutte contre le terrorisme".

Il a rappelé à ce propos "le combat que l'Algérie a mené et continue de le faire contre ce phénomène". 
Les pays arabes étaient les premiers à avoir appelé à la tenue d'une conférence internationale sur le terrorisme, a indiqué le responsable ajoutant que le terrorisme se nourrissait des idées extrémistes, du sectarisme mais de volontés inscrites dans cette logique en Occident.

"De nombreux pays occidentaux ont donné asile aux extrémistes au pretexte de la liberté de pensée", a-t-il soutenu exhortant la communauté internationale à assumer "sa responsabilité pour lutter contre ce fléau qui a désormais un impact négatif sur tous les pays sur plusieurs plans, notamment touristique et économique".

"La liberté de pensée (prônée par les pays occidentaux) ne donne pas le droit à l'insulte et à l'injure", a-t-il enfin averti.