Le Premier ministre remet les pendules à l’heure : «L'Etat Algérien n'abandonnera pas sa politique sociale»

Publié par Boualem Branki le 22-01-2015, 18h13 | 42

L'Etat ne va pas abandonner sa politique sociale. Elle sera maintenue, en dépit de la sévère crise du pétrole, avec une baisse préoccupante des prix. Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a confirmé que l'Algérie reste un Etat fort, et que les programmes de développement social et économique seront globalement maintenus en 2015.

Mieux, la politique sociale et la prise en charge des catégories sociales les plus démunies sont une constante de la politique du gouvernement et un des axes prioritaires du programme quinquennal du président Bouteflika. C'est ce qu'a expliqué et confirmé le Premier ministre Abdelmalek Sellal lors de son intervention mercredi soir à l'émission de la télévision algérienne ''Hiwar Essaaa''.

M. Sellal, toujours optimiste quant à la capacité de l'Algérie de puiser dans ses potentiels humains pour bien gérer cette conjoncture difficile, a confirmé que le pays a les moyens de maintenir ses grands projets de développement social et économique, et de ne pas rogner sur le pouvoirs d'achat des Algériens.

Maintien donc de la politique sociale, dont le soutien des prix des produits de large consommation. Mais également les programmes de réalisation de logements neufs, l'accès à la santé et l'éducation, ainsi que le maintien des recrutements dans ces secteurs.

En outre, le volet emploi de jeunes reste un des axes de ce programme du Président, en ce qu'il contribue à améliorer la situation sociale d'une large frange de jeunes. En outre, le Premier ministre a démenti certaines tendances qui voulaient que l'Etat algérien diminue son volume de transferts sociaux.

Il n'en sera rien, comme l'a affirmé le chef du gouvernement, qui a insisté sur le fait que la politique sociale du pays ne sera pas affectée par cette crise de pétrole. Pour rappel, la loi de finances 2015 consacre une enveloppe de 1.711,7 milliards de DA pour les transferts sociaux, dont le soutien des prix des produits de large consommation.

De grands chantiers sociaux et économiques sont prévus en 2015, et la déprime des cours de pétrole ne devrait pas les affecter. Bien évidemment, des mesures ont été prises, d'autres envisagées par le gouvernement pour que l'économie Algérienne ne soit pas trop impactée par les retombées de cette crise du pétrole.

C'est en fait ce chantier qui est à la base des grands défis que va réaliser l'Algérie et son  gouvernement en 2015, puisque le gros de la tempête devrait traverser les économies mondiales durant cette année, les experts s'attendant à une amélioration du marché pétrolier en 2016. Le Président Bouteflika, comme à son habitude, a rassuré l'opinion publique et l'Algérie que le pays a les moyens de bien gérer ce virage.

Comme signe évident que l'Algérie compte traverser cette zone de tempêtes sans encombre est le maintien des grands agrégats de la loi de finances 2015, dont l'abrogation de l'article 85-bis et le maintien du volume des subventions dans le cadre des transferts sociaux.